(lecture pour l’année A (2025-2026), où la lecture ci-dessous a été lue la veille)
Ce jour-là,
le Germe que fera grandir le Seigneur
sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël,
le Fruit de la terre sera leur fierté et leur splendeur.
Alors, ceux qui seront restés dans Sion,
les survivants de Jérusalem,
seront appelés saints :
tous seront inscrits à Jérusalem
pour y vivre.
Quand le Seigneur aura lavé la souillure des filles de Sion,
purifié Jérusalem du sang répandu,
en y faisant passer le souffle du jugement,
un souffle d’incendie,
alors, sur toute la montagne de Sion,
sur les assemblées qui s’y tiennent,
le Seigneur créera
une nuée pendant le jour
et, pendant la nuit, une fumée
avec un feu de flammes éclatantes.
Et au-dessus de tout,
comme un dais, la gloire du Seigneur :
elle sera, contre la chaleur du jour, l’ombre d’une hutte,
un refuge, un abri contre l’orage et la pluie.
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
C’est là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur ;
c’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
En ce temps-là,
comme Jésus était entré à Capharnaüm,
un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé,
et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit :
« Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit :
« Seigneur, je ne suis pas digne
que tu entres sous mon toit,
mais dis seulement une parole
et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité,
j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient,
et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration
et dit à ceux qui le suivaient :
« Amen, je vous le déclare,
chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis :
Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob
au festin du royaume des Cieux. »
Pour débuter notre Avent, la liturgie nous propose de réfléchir sur la foi du centurion. Jésus n’a trouvé chez personne en Israël une foi qui égale celle de ce païen. En quoi est-elle si édifiante ? L’officier romain a la certitude qu’une seule parole du Christ peut guérir son serviteur malade. Il voit en Jésus un homme à qui Dieu a transmis tous ses pouvoirs. Mais sa foi ne s’arrête pas là : elle est habitée d’une grande humilité. Lui, l’homme qui possède le plus de pouvoir à Capharnaüm ne se reconnaît pas digne d’accueillir Jésus sous son toit. Il s’abaisse devant Jésus, en reconnaissant que le pouvoir qu’il tient de l’empereur n’est rien en comparaison de celui que le messie a reçu de Dieu. Dire au Seigneur que nous ne sommes pas dignes de l’accueillir, ne consiste pas à nous dévaloriser mais à reconnaître, en vérité, notre insignifiance face à l’amour infini. Nous sommes si souvent dans l’illusion sur nous-mêmes en nous prenant pour des gens importants et supérieurs aux autres. L’attitude humble du centurion nous invite à une véritable lucidité. Seule une foi humble et audacieuse comme la sienne nous permet d’accueillir en vérité le Christ, et de recevoir les nombreux dons qu’il veut répandre sur le monde en ce temps de l’Avent.
R. Le Seigneur donnera ses bienfaits,
Et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
Et ses pas traceront le chemin.
1. Tu as aimé, Seigneur, cette terre,
Tu as fait revenir les déportés de Jacob ;
Tu as ôté le péché de ton peuple,
Tu as couvert toute sa faute.
2. Fais-nous revenir, Dieu, notre salut,
Oublie ton ressentiment contre nous.
Seras-tu toujours irrité contre nous,
Maintiendras-tu ta colère d’âge en âge ?
3. N’est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivre
Et qui seras la joie de ton peuple ?
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
Et donne-nous ton salut.
4. J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles ;
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
Et la gloire habitera notre terre.
5. Amour et vérité se rencontrent,
Justice et paix s’embrassent ;
La vérité germera de la terre
Et du ciel se penchera la justice.
6. Rendons gloire au Père tout puissant,
À son Fils, Jésus Christ, le Seigneur,
À l’Esprit qui habite en nos cœurs,
Pour les siècles des siècles. Amen.
© 2025, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris – © A.E.L.F. pour les paroles
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous questionne sur notre rapport au temps.
A découvrir ici.
Bonne semaine avec Dieu !
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