Marcel Callo naît le 6 décembre 1921 à Rennes dans une famille ouvrière. Sa maman l’inscrit à la Croisade Eucharistique qui s’appelle aujourd’hui le Mouvement eucharistique des jeunes (le MEJ) dont la devise est « Prie, communie, sacrifie-toi, sois apôtre ». Il devient aussi scout et fait sa promesse le 18 juin 1934. 

Le 1er octobre 1934, il entre en apprentissage comme ouvrier typographe. Un prêtre lui présente la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, la JOC, qui va devenir son engagement principal. 

Dans la France occupée, l’occupant allemand interdit un certain nombre d’associations dont le JOC. 

En novembre 1941, à presque 20 ans, Marcel rencontre une jeune jociste, Marguerite Derniaux. C’est ce coup de foudre. Ils se fiancent officieusement le 13 juin 1942. 

Le 8 mars 1943, sa sœur Madeleine meurt dans un bombardement allié et le lendemain, Marcel reçoit son ordre de réquisition dans le STO, le Service de Travail Obligatoire. Il doit partir en Allemagne. C’est un terrible problème de conscience. Doit-il accepter de partir ou bien entrer en résistance ? Le risque dans ce cas est que sa famille soit victime de représailles de la part de l’occupant. Il décide donc de partir. « Ce n’est pas comme travailleur que je pars là-bas, affirme-t-il, c’est en tant que missionnaire. » 

Marcel est envoyé à Zella-Melhis dans une usine d’armement. Malgré l’interdiction, il continue son action de jociste. Il finit par attirer l’attention de la Gestapo. Le 19 avril 1944, il est arrêté dans son usine. Le motif de l’arrestation est d’être trop catholique ! 

Commence pour Marcel Callo un véritable chemin de croix. Il est emmené à Gotha, puis au camp de Flossenburg et enfin à celui de Mauthausen où il meurt des suites des mauvais traitements  le 19 mars 1945. 

Marcel Callo a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 4 octobre 1987.