Abram est descendant de Sem, fils de Noé. Il serait né à Ur en Mésopotamie vers l’an 1800 avant Jésus Christ. Il épouse Saraï mais elle est stérile. À 75 ans, Dieu appelle Abram à tout quitter et lui promet de devenir un grand peuple. Abram obéit et il part avec sa famille et ses troupeaux pour le pays de Canaan. 

La promesse de Dieu tarde à se réaliser. Alors Saraï pousse Abram à s’unir à sa servante égyptienne Agar qui conçoit un fils, Ismaël. 

Lorsqu’Abram atteint 99 ans, le Seigneur conclut avec lui une alliance dont le signe est la circoncision. Dieu change son nom : il devient Abraham et sa femme Sara. La circoncision est le signe de l’alliance. 

Abraham s’installe à Hébron. Là, Dieu se manifeste à nouveau et promet à Abraham et à Sara qu’ils auront un fils malgré leur vieillesse. Isaac naît un an plus tard. 

Lorsque son fils est devenu un jeune garçon, Dieu demande à Abraham de le sacrifier. Abraham obéit dans la confiance et au dernier moment, un ange l’arrête. 

Abraham est le modèle de l’homme de foi. Il a cru dans la parole de Dieu qui lui annonçait un fils dans ses vieux jours, issu de sa femme stérile, âgée elle aussi, et la Genèse dit à ce propos que « cela lui fut compté comme justice ». Il a cru dans la promesse de Dieu de faire de lui le père d’une multitude jusqu’à obéir à l’ordre de sacrifier son fils. 

Sara meurt à l’âge de 127 ans. Abraham l’enterre à Hébron. Lui-même meurt à l’âge de 175 ans après avoir chargé un homme de confiance de trouver une épouse pour son fils Isaac. Ce sera Rébecca, la mère d’Ésaü et de Jacob, celui qu’on appellera plus tard Israël.