Frères,
la loi de Moïse
ne présente que l’ébauche des biens à venir,
et non pas l’expression même des réalités.
Elle n’est donc jamais capable,
par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes,
offerts indéfiniment chaque année,
de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part.
Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes,
ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience
et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ?
Mais ceux-ci, au contraire,
comportent chaque année un rappel des péchés.
Il est impossible, en effet,
que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.
Aussi, en entrant dans le monde,
le Christ dit :
Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande,
mais tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes
ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j’ai dit :
Me voici,
je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté,
ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
Le Christ commence donc par dire :
Tu n’as pas voulu ni agréé
les sacrifices et les offrandes,
les holocaustes et les sacrifices pour le péché,
ceux que la Loi prescrit d’offrir.
Puis il déclare :
Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés,
par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps,
une fois pour toutes.
D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens. »
J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Je n’ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n’ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j’ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
En ce temps-là,
comme Jésus était dans une maison,
arrivent sa mère et ses frères.
Restant au-dehors, ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui ;
et on lui dit :
« Voici que ta mère et tes frères sont là dehors :
ils te cherchent. »
Mais il leur répond :
« Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard
ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Cet évangile nous étonne à propos de Marie, mais c’est du positionnement de ses proches par rapport à Jésus qu’il faut tirer une leçon : hier, ils avaient cherché à « s’emparer de lui », estimant qu’il avait « perdu la tête ». Ils l’auraient alors éloigné de sa mission. Aujourd’hui, ils restent « au dehors », alors que la foule s’assemble à l’intérieur, « autour de lui ». Pensant le connaître, sa famille s’éloigne en réalité de lui et fait obstacle à son œuvre. Au contraire, ceux qui se laissent attirer par lui et toucher par sa parole deviennent concrètement ses proches. Ainsi, ils participent à son œuvre. C’est ici que la mention de la mère du Christ est importante : ceux qui s’approchent de Jésus ne le font pas que pour eux, car ce faisant ils l’enfantent pour le monde. Méfions-nous du sentiment que Jésus nous est familier, que nous connaissons sa parole et n’avons plus rien à comprendre. Approchons-nous toujours plus de lui, laissons-nous saisir plutôt que de nous emparer de lui. Nous serons alors ses intimes et nous participerons à son œuvre de salut !
1. Ô Mère des élus
Tu as rendu visible
L´étroit chemin du Ciel
Et tu me fais sentir,
Qu´il n´est pas impossible,
De marcher sur tes pas ô Marie.
R. Ô Marie, apprends-nous
Le chemin qui mène au ciel.
2. Ô Vierge immaculée,
Ton cœur est le modèle
De la virginité ,
Humble et douce vallée
Tu reçois en ton âme
L´océan infini de l´amour.
3. Ô Servante de Dieu
Tu le ravis sans cesse
Par ton humilité ,
Alors l´Esprit d´amour
Te couvre de son ombre
Et le Fils en ton sein a pris chair.
4. Sainte Mère de Dieu
De divines louanges
Jaillissent de ton cœur ,
Tes paroles d´amour
Sont de mystiques roses
Qui embaument les siècles à venir.
5. En méditant ta vie
Dans le Saint Évangile,
J´ose approcher de toi !
Me croire ton enfant
Ne m´est pas difficile
Car je vois que tu souffres avec moi.
6. Point de ravissements,
De miracles ou d´extases,
N´embellissent ta vie.
Ô Reine des élus,
C´est par la voie commune
Que tu veux nous guider vers les cieux.
7. Ô Reine des martyrs
Un glaive de souffrance
A transpercé ton cœur !
Debout près de la croix
Dans un profond silence,
Tu prodigues pour nous ta douleur.
8. Refuge des pêcheurs,
Avec tant de tendresse,
Tu restes notre appui.
Aimer c´est tout donner
Et se donner soi-même
Ton secret le voici, ô Marie
9. En attendant le Ciel
Dans la joie et la peine,
Je veux vivre avec toi.
Ton regard maternel
Bannit toutes mes craintes,
Me découvre les voies de l´amour.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Carraud)
© 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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