Moi, Jean,
j’ai vu :
et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion,
et avec lui les cent quarante-quatre mille
qui portent, inscrits sur leur front,
le nom de l’Agneau et celui de son Père.
Et j’ai entendu une voix venant du ciel
comme la voix des grandes eaux
ou celle d’un fort coup de tonnerre ;
mais cette voix que j’entendais
était aussi comme celle des joueurs de cithare
qui chantent et s’accompagnent sur leur cithare.
Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône,
et devant les quatre Vivants et les Anciens.
Personne ne pouvait apprendre ce cantique
sinon les cent quarante-quatre mille,
ceux qui ont été rachetés et retirés de la terre.
Ceux-là suivent l’Agneau partout où il va ;
ils ont été pris d’entre les hommes,
achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau.
Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge ;
ils sont sans tache.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
En ce temps-là,
comme Jésus enseignait dans le Temple,
levant les yeux, il vit les gens riches
qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
Il vit aussi une veuve misérable
y mettre deux petites pièces de monnaie.
Alors il déclara :
« En vérité, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Car tous ceux-là, pour faire leur offrande,
ont pris sur leur superflu
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Nous avons déjà entendu l’Évangile de la pauvre veuve il y a 15 jours, alors profitons-en pour faire une petite pause. Chaque jour nous recevons de la Liturgie de l’Église un extrait de la Parole de Dieu. Certains textes nous touchent ou nous interpellent, d’autres moins ou pas du tout.
Dieu nous nourrit par sa Parole, il nous enrichit chaque jour d’un trésor inestimable. Finalement, c’est Dieu qui rajoute tous les jours un trésor dans le Temple de nos coeurs, encore plus que la veuve de l’Évangile. Alors comment faisons-nous pour accueillir dignement ce Trésor dans nos coeurs ? Comment faire pour qu’il porte du fruit à long terme ?
Une des solutions les plus efficaces est de tenir un carnet et de noter quatre éléments : écrire la Parole qui nous touche, expliquer en quoi elle nous parle, décrire le désir qu’elle sème en nous, et prendre une petite décision pour répondre à ce désir.
Peut-être qu’aujourd’hui, si nous avons déjà un carnet, nous pouvons relire ce que nous avons déjà écrit. Et si nous n’avons pas de carnet, pourquoi ne pas commencer ?
R. Criez de joie, vous les pauvres de cœur,
Voici pour vous le Royaume.
Ouvrez les yeux, celui que vous cherchez,
C´est le Seigneur qui vous aime !
1. Vous qui avez soif, venez vers l´eau,
Gratuitement venez boire.
Auprès du Seigneur vous mangerez
Ce qui vous rassasiera.
2. Si vous m´écoutez, dit le Seigneur,
Si vous me prêtez l´oreille,
Alors avec vous, je conclurai
Une alliance à tout jamais.
3. Cherchez le Seigneur, invoquez-le
Maintenant, tant qu´il est proche.
Revenez à lui, car il est bon
Et il est riche en pardon.
4. Comme neige et pluie viennent des cieux,
Faisant germer les semences,
Ainsi la parole du Seigneur
Ne reste pas sans effet.
Paroles et musique : G. du Boullay
© 1991, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous invite à vivre pleinement l’attente de Noël.
A découvrir ici.
Bonne semaine avec Dieu !
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