Petits enfants, que nul ne vous égare :
celui qui pratique la justice
est juste comme lui, Jésus, est juste ;
celui qui commet le péché est du diable,
car, depuis le commencement, le diable est pécheur.
C’est pour détruire les œuvres du diable
que le Fils de Dieu s’est manifesté.
Quiconque est né de Dieu
ne commet pas de péché,
car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui :
il ne peut donc pas pécher,
puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment se manifestent les enfants de Dieu
et les enfants du diable :
quiconque ne pratique pas la justice
n’est pas de Dieu,
et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.
Acclamez le Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !
En ce temps-là,
Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –,
où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc,
ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Jean le Baptiste continue à nous conduire au Christ. Dans ce passage, l’omniprésence des verbes de perception est très frappante. Le Baptiste pose son regard sur Jésus ; ses disciples entendent ce qu’il dit ; Jésus les voit et les invite à voir encore. De cette perception initiale dépendent les actions – venir, rester, demeurer, puis annoncer. Comme hier et avant-hier, notre regard est dirigé vers le Seigneur, sur lequel nous sommes invités à nous concentrer. Néanmoins, aujourd’hui un élément crucial est ajouté : cette contemplation est réciproque. Jésus pose son regard sur chacun de nous le premier, il nous connaît et nous attend. Cela pourrait nourrir notre disposition pendant un temps d’adoration aujourd’hui, ou de lecture attentive de la Parole : « Seigneur, ton regard est posé sur moi, tu me connais, tu m’appelles et tu veux demeurer en moi ».
R. Béni soit Dieu le Père de Jésus le Seigneur,
Par son Fils bien-aimé, il nous a tout donné.
Comme il est grand l’amour dont il nous a comblés
Pour que nous soyons appelés Enfants de Dieu.
1. Père saint, Dieu vivant et vrai,
Tu étais avant tous les siècles.
Tu demeures éternellement,
Lumière au-delà de toute lumière.
2. Dieu très grand, source de la vie,
Tu as fait l’homme à ton image.
Tu lui as confié l’univers
Pour qu’en te servant, il règne sur terre.
3. Dieu très bon, Père plein d’amour,
Nous étions perdus loin de toi.
Tu es venu nous rechercher
Tu nous as montré ta fidélité.
4. En ces temps qui sont les derniers,
En ton Fils, tu as tout donné.
Il a pris notre humanité
Pour que nous soyons tes fils bien-aimés.
5. Pour que nos vies soient tout à lui,
Il nous a envoyé l’Esprit.
Il demeure en chacun de nous;
Soyons les témoins du Règne qui vient !
Paroles et musique : Communauté de lEmmanuel (D.-M. David / L.-E. de Labarthe)
© 1999, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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