Bien-aimés,
puisque vous savez que lui, Jésus, est juste,
reconnaissez que celui qui pratique la justice
est, lui aussi, né de Dieu.
Voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.
Qui commet le péché transgresse la loi ;
car le péché, c’est la transgression.
Or, vous savez que lui, Jésus,
s’est manifesté pour enlever les péchés,
et qu’il n’y a pas de péché en lui.
Quiconque demeure en lui ne pèche pas ;
quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !
Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
“Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »
Le Baptiste, qui désignait hier le Christ de tout son être, ajoute aujourd’hui une parole d’autorité. Jésus est appelé « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde », ce qui fait référence à l’agneau de la Pâque juive tout comme à l’agneau maltraité du Livre d’Isaïe (Is 53,7). Ainsi, est annoncée la façon par laquelle le Messie sauvera le monde : en faisant le sacrifice de sa vie. Dans le même temps, le Baptiste affirme la divinité du Christ de plusieurs manières : en affirmant sa préexistance (v.30), en témoignant que l’Esprit habite en lui, et enfin, explicitement, en le nommant « Fils de Dieu ». En quelques phrases, Jean le Baptiste a énoncé tout le mystère du Christ et mis en valeur le paradoxe que porte ce mystère. Ainsi, il sollicite notre foi. Acceptons-nous la façon dont le Christ sauve le monde ? Voulons-nous vivre selon ce mystère, même si son paradoxe s’inscrit douloureusement dans le concret de nos vie ?
Jésus, Agneau de Dieu
Digne es-tu de recevoir
Honneur, puissance et gloire,
La majesté, la victoire !
Digne es-tu de recevoir
Notre amour, notre adoration. (bis)
Pont :
Amen, amen,
Honneur, puissance et gloire ! (bis)
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Pavageau)
© 2007, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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