Bien-aimé,
je t’écris avec l’espoir d’aller te voir bientôt.
Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches
comment il faut se comporter dans la maison de Dieu,
c’est-à-dire la communauté, l’Église du Dieu vivant,
elle qui est le pilier et le soutien de la vérité.
Assurément, il est grand, le mystère de notre religion :
c’est le Christ,
manifesté dans la chair,
justifié dans l’Esprit,
apparu aux anges,
proclamé dans les nations,
cru dans le monde,
enlevé dans la gloire !
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l’assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s’en instruisent.
Noblesse et beauté dans ses actions :
à jamais se maintiendra sa justice.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.
Il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.
Il a montré sa force à son peuple,
lui donnant le domaine des nations.
En ce temps-là,
Jésus disait à la foule :
« À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ?
À qui ressemblent-ils ?
Ils ressemblent à des gamins assis sur la place,
qui s’interpellent en disant :
“Nous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous n’avez pas pleuré.”
Jean le Baptiste est venu, en effet ;
il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin,
et vous dites : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ;
il mange et il boit,
et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais, par tous ses enfants,
la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »
Connaissez-vous les jeux de mimes ? Pour mettre en lumière le péché de sa génération, Jésus fait allusion à un jeu de mimes pour enfants. Ses contemporains sont comme des gamins assis sur des places qui refusent de jouer avec les autres. Ils dédaignent mimer les mélodies, tristes ou joyeuses, qu’on interprète à leur intention. Ils ont refusé de pleurer leurs péchés avec le baptême de Jean, en méprisant le prophète comme un possédé. Ils ont refusé de se réjouir de la venue du Messie, en jugeant Jésus comme un glouton et un ivrogne. Le chemin de salut que Dieu leur offre dans sa sagesse, ne trouve pas grâce à leurs yeux. Seuls les enfants de cette sagesse reconnaissent que ce chemin est le plus juste, le vrai. Pourquoi ne veulent-ils pas de ce salut apporté par le Christ ? Parce qu’ils ont leur propre manière de l’acquérir. Ils ne croient pas à la miséricorde et à la grâce de Dieu ; ils ont uniquement foi dans leurs pratiques qu’ils accomplissent à la force du poignet. Posons-nous aujourd’hui la question : « Est-ce que je cherche à être sauvé à ma manière ? Où est-ce que je fais confiance au Christ qui nous enseigne le véritable chemin du salut ? » Vivons cette journée en nous appuyant avant tout sur la grâce et la miséricorde du Seigneur.
1. Je n’ai pas Seigneur un cœur hautain
Et devant toi mon regard se fait humble.
Je n’ai pas pris des voies de grandeur.
R. Espère Israël, espère dans le Seigneur
Maintenant et à jamais.
Espère Israël, espère dans le Seigneur
Maintenant et à jamais.
2. Mon âme est en moi, comme un enfant,
Comme un enfant dans les bras de sa mère.
Je tiens mon âme en paix, en repos.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (T. Petruccelli)
Titre original (IT) : Speri Israele
© 1990, Comunità dellEmmanuele Italia, Via San Cristoforo 29, 50023 Tavernuzze
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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