Étienne est un juif de langue grecque, élève du maître Gamaliel. En grec, Étienne se dit Stephanos, ce qui signifie « le couronné ». Tout ce qu’on sait sur Étienne nous est donné par les chapitres 6 et 7 des Actes des apôtres. Saint Luc nous y fait un très beau portrait d’Étienne. C’est un homme « rempli de foi et d’Esprit Saint » (v. 5), le premier choisi pour soulager les apôtres dans le service des tables. Un peu plus loin, au verset 8, les Actes nous disent : « Étienne, rempli de grâce et de puissance, opérait de grands prodiges et signes parmi le peuple. »  

Ces grandes qualités missionnaires d’Étienne provoquent l’agressivité des gens de la synagogue dite des Affranchis, des Cyrénéens, des Alexandrins et d’autres de Cilicie et d’Asie. Ils se mettent à débattre avec lui, mais ils n’arrivent pas à contrecarrer l’Esprit Saint qui l’anime et qui lui donne une grande sagesse. Alors, ils le livrent au Sanhédrin. Là, au cours de sa défense, Étienne a une vision de Fils de l’homme dans toute sa gloire : « Ah ! dit-il, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (7, 56). Il n’en faut pas plus pour que la sentence de mort par lapidation soit immédiatement appliquée. 

La foule emmène Étienne hors de la ville et il est lapidé. Avant de mourir, Étienne pardonne à ses assassins comme Jésus l’avait fait aussi quand on le clouait sur la croix. L’Église considère saint Étienne comme le premier diacre de l’histoire.