Marie-Victoire Couderc est née le 2 février 1805 dans le hameau de Sablières. 

Le tournant de sa vie va être sa rencontre avec l’abbé Étienne Terme, lors d’une mission paroissiale. Il l’appelle à Aps pour se joindre à des sœurs enseignantes puis à La Louvesc où elle arrive en 1826 pour s’occuper d’une maison d’accueil pour accueillir les femmes venues en pèlerinage pour vénérer saint Jean-François Régis. Elle prend le nom de sœur Thérèse. Là, elle comprend que le simple accueil ne suffit pas. Elle inaugure des journées de recueillement avec une intuition : il faut que les femmes parlent aux femmes. C’est la fondation des sœurs de Notre Dame du Cénacle. 

À la mort de l’abbé Terme en décembre 1834, les pères jésuites lui retirent la responsabilité de la congrégation et lui nient sa qualité de fondatrice. 

Les choses commencent à changer à partir de 1852, lorsqu’une nouvelle supérieure est nommée. Elle envoie sœur Thérèse à Paris en mars 1855 où elle continue de se donner sans compter, de se livrer au service de la congrégation. 

En 1867, sœur Thérèse est envoyée à Fourvière où elle va passer les 17 dernières années de sa vie où elle vit cachée, sans aucune responsabilité, et se consacrant à la prière. 

Thérèse Couderc a livré le secret de sa sainteté à sa supérieure : « C’est là tout ce que j’ai fait : Me livrer ; le bon Dieu a fait tout le reste. »  

Elle meurt à Lyon au Cénacle de Fourvière, le 26 septembre 1885.