Frères,
c’est la vérité que je dis dans le Christ,
je ne mens pas,
ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint :
j’ai dans le cœur une grande tristesse,
une douleur incessante.
Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race,
je souhaiterais être anathème, séparé du Christ :
ils sont en effet Israélites,
ils ont l’adoption, la gloire, les alliances,
la législation, le culte, les promesses de Dieu ;
ils ont les patriarches,
et c’est de leur race que le Christ est né,
lui qui est au-dessus de tout,
Dieu béni pour les siècles. Amen.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
Il fait régner la paix à tes frontières,
et d’un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;
nul autre n’a connu ses volontés.
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
Or voici qu’il y avait devant lui
un homme atteint d’hydropisie.
Prenant la parole,
Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens
pour leur demander :
« Est-il permis, oui ou non,
de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence.
Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Puis il leur dit :
« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf
qui tombe dans un puits,
ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer,
même le jour du sabbat ? »
Et ils furent incapables de trouver une réponse.
Guérir ce malade semble bien plus facile pour Jésus que de guérir les pharisiens de leur dureté de cœur. Ce n’est pas du tout la façon dont nous ressentons habituellement les choses. Il nous semble bien plus facile de changer d’état d’esprit que de changer une situation matérielle, et pourtant c’est l’inverse qui est vrai. Un miracle ça fait toujours très bien quand ça a lieu, mais au fond, si ça ne nous change pas le cœur, ça ne sert pas à grand-chose. Il y aura toujours beaucoup de malades, et on finira tous par mourir un jour. Soyons donc ambitieux. Ne refusons pas les miracles, et même demandons les, mais surtout demandons le plus difficile, la conversion du cœur.
1. Du fond de la nuit, Dieu, vers toi je crie.
Tu entends ma voix, car auprès de toi
Sont miséricorde et rachat.
Ô mon créateur, j’attends tout de toi.
Plus que le veilleur désire l’aurore,
Mon âme espère en ta parole.
R. Je crie vers toi, sauve-moi, ô Seigneur,
Que mon chant s’élève des profondeurs.
Béni sois-tu pour ta fidélité,
Ô Eternel,
Dieu sauveur, Emmanuel.
2. Seigneur, mon abri, et ma citadelle,
Ta grâce infinie, pardonne et relève.
Sans toi qui pourrait subsister ?
Mon âme assoiffée, soupire après toi.
Plus que le veilleur désire l’aurore,
Attends le Seigneur, Israël !
Refrain final :
Mes yeux ont vu ton salut, ta lumière.
J’étais perdu et tu m’as retrouvé.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
Ô Eternel,
Dieu sauveur, Emmanuel. (bis)
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (D. Sheridan)
D’après Ps 129
CD n°64
Titre original (EN) : You are my healer
© 2016, Emmanuel Publications, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Traduction : © 2018, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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