Frères,
s’il est vrai que, dans le Christ,
on se réconforte les uns les autres,
si l’on s’encourage avec amour,
si l’on est en communion dans l’Esprit,
si l’on a de la tendresse et de la compassion,
alors, pour que ma joie soit complète,
ayez les mêmes dispositions,
le même amour,
les mêmes sentiments ;
recherchez l’unité.
Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux,
mais ayez assez d’humilité
pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ;
pensez aussi à ceux des autres.
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.
En ce temps-là,
Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
L’accueil et la sollicitude concrète pour les plus pauvres est bien souvent présenté par Jésus comme le véritable signe de reconnaissance des chrétiens. Accueillir effectivement l’Évangile se traduit nécessairement par un engagement réel auprès des plus pauvres. Parmi ces pauvres, Jésus énonce plusieurs catégories, comme pour nous faire observer que la pauvreté est multiforme et que ces pauvres qui se trouvent quotidiennement sur notre chemin ne sont pas nécessairement ceux que nous avions envisagés. Nous sommes sans difficulté convaincu sur le principe par cette invitation de Jésus, mais il faut bien reconnaitre que nous trouvons souvent beaucoup de difficultés imaginaires pour la mettre en pratique. Quel petit acte concret de charité puis-je poser aujourd’hui en faveur d’un pauvre ?
R. Source de tout amour,
De toute vie et de tout don.
Fais de nous, ô Père,
Une vivante offrande
À la louange de ta gloire,
De ta gloire.
1. Voici nos cœurs :
Reçois-les, console-les,
Pour qu’ils se donnent sans compter.
Et pour aimer en vérité,
Donne-nous le cœur de ton Fils.
2. Voici nos corps :
Reçois-les, affermis-les,
Pour qu’ils te servent dans la joie.
Et pour aimer en vérité,
Donne-nous le corps de ton Fils.
3. Voici nos âmes :
Reçois-les, purifie-les,
Pour qu’elles te chantent à jamais.
Et pour aimer en vérité,
Donne-nous la vie de ton Fils.
Paroles : E. Gobilliard – Musique : M. Frisina
À l’occasion d’Ecclesia Cantic 2016
© 2019, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
En cette veille de la Toussaint, découvrons la lettre Souffle qui nous invite à vivre cette fête dans l’espérance.
Belle semaine avec Dieu !
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