Vanité des vanités, disait Qohèleth.
Vanité des vanités, tout est vanité !
Quel profit l’homme retire-t-il
de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
Une génération s’en va, une génération s’en vient,
et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ;
il se hâte de retourner à sa place,
et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le sud, il tourne vers le nord ;
il tourne et il tourne,
et recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer,
et la mer n’est pas remplie ;
dans le sens où vont les fleuves,
les fleuves continuent de couler.
Tout discours est fatigant,
on ne peut jamais tout dire.
L’œil n’a jamais fini de voir,
ni l’oreille d’entendre.
Ce qui a existé, c’est cela qui existera ;
ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ;
rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise :
« Voilà enfin du nouveau ! »
– Non, cela existait déjà dans les siècles passés.
Mais, il ne reste pas de souvenir d’autrefois ;
de même, les événements futurs
ne laisseront pas de souvenir après eux.
Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.
Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
dès le matin, c’est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains.
En ce temps-là,
Hérode, qui était au pouvoir en Galilée,
entendit parler de tout ce qui se passait
et il ne savait que penser.
En effet, certains disaient que Jean le Baptiste
était ressuscité d’entre les morts.
D’autres disaient :
« C’est le prophète Élie qui est apparu. »
D’autres encore :
« C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. »
Quant à Hérode, il disait :
« Jean, je l’ai fait décapiter.
Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? »
Et il cherchait à le voir.
Le texte d’aujourd’hui nous montre qu’il y a plusieurs manières de chercher à voir Jésus. Pourquoi Hérode cherche-t-il à le voir ? Beaucoup de bruits circulent au sujet de Jésus de Nazareth. On entend parler des nombreux signes qu’il accomplit. Au sujet de son identité, les rumeurs vont bon train, contradictoires le plus souvent. Ce serait Jean Baptiste ou un prophète ancien ressuscité des morts ; ou le prophète Elie, celui qui devait revenir pour préparer la venue du Messie. Hérode, qui n’a peut-être pas la conscience très tranquille après le meurtre de Jean Baptiste, veut en avoir le cœur net. Peut-être est-il curieux, peut-être inquiet, peut-être veut-il déjà annihiler un gêneur ? Selon les évangiles, il ne rencontrera Jésus qu’au moment de sa passion et il le traitera avec mépris. Et nous, cherchons-nous à voir Jésus ? Si oui pourquoi ? Si nous le cherchons de tout notre cœur et avec amour, nul doute qu’il se laissera trouver par nous. Toutes les Écritures sont là pour l’attester.
R. Jésus est le chemin qui nous mène droit vers le Père,
C´est lui qui est la Vérité, Il est la vie !
1. Jamais homme n´a parlé ainsi que celui-là,
Non personne ne peut faire les signes qu´il accomplit,
Dieu est avec lui
2. Jean-Baptiste nous a dit : ´Voici l´Agneau de Dieu´,
Car c´est lui que le Père a marqué de son sceau,
Venez et voyez.
3. Celui qui croit en moi a la vie éternelle,
Qui me suit marchera, non pas dans les ténèbres,
Mais dans la lumière !
4. En gardant ma parole, vous serez mes disciples,
Alors vous connaîtrez vraiment la vérité
Qui vous rendra libres.
5. Qui ne prend pas sa croix, ne peut suivre mes pas,
Mais qui perdra sa vie pour moi la sauvera,
Marchez à ma suite !
6. Mon Royaume n´est pas de ce monde ici-bas
Je suis Roi et quiconque est de la vérité,
Écoute ma voix.
7. À nouveau je viendrai, vous prendrai avec moi,
Et du lieu où je vais vous savez le chemin,
Ayez foi en moi.
8. De son sein couleront, oui, des fleuves d´eaux vives,
Recevez l´Esprit Saint pour être dans le monde,
Témoins de l´amour !
Paroles et musique : G. du Boullay
© 1989, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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