En ces jours-là,
le prêtre Esdras apporta le livre de la Loi
en présence de l’assemblée,
composée des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre.
C’était le premier jour du septième mois.
Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux,
fit la lecture dans le livre,
depuis le lever du jour jusqu’à midi,
en présence des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre :
tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois,
construite tout exprès.
Esdras ouvrit le livre ;
tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée.
Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand,
et tout le peuple, levant les mains, répondit :
« Amen ! Amen ! »
Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur,
le visage contre terre.
Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens,
et l’on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur,
Esdras qui était prêtre et scribe,
et les Lévites qui donnaient les explications,
dirent à tout le peuple :
« Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu !
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! »
Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
Esdras leur dit encore :
« Allez, mangez des viandes savoureuses,
buvez des boissons aromatisées,
et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt.
Car ce jour est consacré à notre Dieu !
Ne vous affligez pas :
la joie du Seigneur est votre rempart ! »
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.
Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu’ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !
Frères,
prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.
Le pied aurait beau dire :
« Je ne suis pas la main,
donc je ne fais pas partie du corps »,
il fait cependant partie du corps.
L’oreille aurait beau dire :
« Je ne suis pas l’œil,
donc je ne fais pas partie du corps »,
elle fait cependant partie du corps.
Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux,
comment pourrait-on entendre ?
S’il n’y avait que les oreilles,
comment pourrait-on sentir les odeurs ?
Mais, dans le corps,
Dieu a disposé les différents membres
comme il l’a voulu.
S’il n’y avait en tout qu’un seul membre,
comment cela ferait-il un corps ?
En fait, il y a plusieurs membres,
et un seul corps.
L’œil ne peut pas dire à la main :
« Je n’ai pas besoin de toi » ;
la tête ne peut pas dire aux pieds :
« Je n’ai pas besoin de vous ».
Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates
sont indispensables.
Et celles qui passent pour moins honorables,
ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ;
celles qui sont moins décentes,
nous les traitons plus décemment ;
pour celles qui sont décentes,
ce n’est pas nécessaire.
Mais en organisant le corps,
Dieu a accordé plus d’honneur
à ce qui en est dépourvu.
Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps,
mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
Si un seul membre souffre,
tous les membres partagent sa souffrance ;
si un membre est à l’honneur,
tous partagent sa joie.
Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église,
il y a premièrement des apôtres,
deuxièmement des prophètes,
troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ;
ensuite, il y a les miracles,
puis les dons de guérison,
d’assistance, de gouvernement,
le don de parler diverses langues mystérieuses.
Tout le monde évidemment n’est pas apôtre,
tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ;
tout le monde n’a pas à faire des miracles,
à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.
En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
Luc nous permet de contempler de nouveau le mystère de l’accomplissement en Jésus-Christ en mettant en valeur à quel point la réalité terrestre et la réalité céleste sont unies en Lui. On voit au début de ce passage la méthode rigoureuse avec laquelle Luc a composé son Évangile : ce n’est pas hasardeux. Jésus Christ accomplit la volonté et la Promesse de Dieu, mais sans nier ou abolir la vie et le travail des hommes. Jésus agit par la puissance de l’Esprit et aussi comme un vrai homme : dans son pays – la Galilée, selon l’éducation qu’il a reçue et les traditions de ses pères – la prière dans la synagogue. N’opposons pas le spirituel et le naturel : le Fils nous sauve par son incarnation, c’est-à-dire que la réalité concrète de nos vies est l’instrument de notre salut. Essayons de vivre cette journée en posant cet acte de foi : tout événement, tout élément concret, même le plus infime, peut être vécu avec le Christ et investi de la puissance de l’Esprit.
R. Dieu de l’univers, Dieu saint !
Du haut des cieux,
Regarde et vois ton peuple.
Jamais plus nous n’irons loin de toi,
Fais-nous vivre
Pour te chanter sans fin !
1. Nous étions dans la nuit,
Aveugles et asservis,
Ta main nous libère.
En prenant nos fardeaux,
Par la croix de ton Fils,
Tu nous as sauvés.
2. Seigneur, Dieu d’Abraham,
Tu te révèles à nous.
Tu crées une alliance,
Tu nous donnes la vie,
Promesse du salut
Dans le Christ Jésus !
3. Seigneur, Dieu de Moïse,
Tu dévoiles ton nom,
Nous te rendons grâce.
Tu es juste, Seigneur,
Vraiment pure est ta loi,
Chemin du salut.
4. Tu rejoins les petits,
Abaissé jusqu’à nous,
Prenant nos faiblesses.
Tu nous donnes de vivre,
Fils enfin retrouvés,
Dans la joie du Père.
5. Dieu d’amour infini,
Ton peuple rassemblé
Célèbre ta gloire.
Tu te livres en nos mains,
Donnant ta vie pour nous,
Sois notre secours.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Carraud)
© 2019, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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