En ces jours-là,
David fit monter l’arche de Dieu
de la maison d’Obed-Édom
jusqu’à la Cité de David,
au milieu des cris de joie.
Quand les porteurs de l’Arche eurent avancé de six pas,
il offrit en sacrifice un taureau et un veau gras.
David, vêtu d’un pagne de lin, dansait devant le Seigneur,
en tournoyant de toutes ses forces.
David et tout le peuple d’Israël
firent monter l’arche du Seigneur
parmi les ovations, au son du cor.
Ils amenèrent donc l’arche du Seigneur
et l’installèrent à sa place, au milieu de la tente
que David avait dressée pour elle.
Puis il offrit devant le Seigneur
des holocaustes et des sacrifices de paix.
Quand David eut achevé d’offrir les holocaustes
et les sacrifices de paix,
il bénit le peuple au nom du Seigneur des armées.
Il fit une distribution à tout le peuple,
à la foule entière des Israélites, hommes et femmes :
pour chacun une galette de pain, un morceau de rôti
et un gâteau de raisins.
Ensuite tout le monde s’en retourna chacun chez soi.
Portes, levez vos frontons !
élevez-vous, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons !
levez-les, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ?
C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.
En ce temps-là,
comme Jésus était dans une maison,
arrivent sa mère et ses frères.
Restant au-dehors,
ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui ;
et on lui dit :
« Voici que ta mère et tes frères sont là dehors :
ils te cherchent. »
Mais il leur répond :
« Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard
ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Il arrive très souvent, dans l’évangile, que Jésus invite à faire la volonté de Dieu. C’est ce que nous demandons dans la prière du Notre Père – que ta volonté soit faite – et ce que Jésus redit au moment de l’agonie : « si cette coupe ne peut passer loin de moi, que ta volonté soit faite ». La vie chrétienne peut alors se résumer dans cette règle très simple : faire la volonté de Dieu. Bien sûr, cela demande un peu de travail. Pour faire la volonté de Dieu, il faut commencer, comme la foule de l’évangile d’aujourd’hui, par écouter et discerner cette volonté. Une fois que l’on a discerné cette volonté du Père céleste, il s’agit bien sûr de la mettre en œuvre, concrètement. Demandons cette grâce de pouvoir être aujourd’hui véritablement ces frères, sœurs, mère de Jésus en faisant la volonté de Dieu.
Paroles et musique : M. Penhard
© 1982, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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