Frères,
il ne faut pas que le péché règne dans votre corps mortel
et vous fasse obéir à ses désirs.
Ne présentez pas au péché les membres de votre corps
comme des armes au service de l’injustice ;
au contraire, présentez-vous à Dieu
comme des vivants revenus d’entre les morts,
présentez à Dieu vos membres
comme des armes au service de la justice.
Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous :
en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi,
vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
Alors ? Puisque nous ne sommes pas soumis à la Loi
mais à la grâce,
allons-nous commettre le péché ?
Pas du tout.
Ne le savez-vous pas ?
Celui à qui vous vous présentez comme esclaves
pour lui obéir,
c’est de celui-là, à qui vous obéissez,
que vous êtes esclaves :
soit du péché, qui mène à la mort,
soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice.
Mais rendons grâce à Dieu :
vous qui étiez esclaves du péché,
vous avez maintenant obéi de tout votre cœur
au modèle présenté par l’enseignement qui vous a été transmis.
Libérés du péché,
vous êtes devenus esclaves de la justice.
Sans le Seigneur qui était pour nous
– qu’Israël le redise –
sans le Seigneur qui était pour nous
quand des hommes nous assaillirent,
alors ils nous avalaient tout vivants,
dans le feu de leur colère.
Alors le flot passait sur nous,
le torrent nous submergeait ;
alors nous étions submergés
par les flots en furie.
Béni soit le Seigneur
qui n’a pas fait de nous la proie de leurs dents !
Comme un oiseau, nous avons échappé
au filet du chasseur ;
le filet s’est rompu :
nous avons échappé.
Notre secours est dans le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous le savez bien :
si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait,
il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors :
« Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole,
ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit :
« Que dire de l’intendant fidèle et sensé
à qui le maître confiera la charge de son personnel
pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?
Heureux ce serviteur
que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Vraiment, je vous le déclare :
il l’établira sur tous ses biens.
Mais si le serviteur se dit en lui-même :
“Mon maître tarde à venir”,
et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes,
à manger, à boire et à s’enivrer,
alors quand le maître viendra,
le jour où son serviteur ne s’y attend pas
et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera
et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître,
n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté,
recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas,
et qui a mérité des coups pour sa conduite,
n’en recevra qu’un petit nombre.
À qui l’on a beaucoup donné,
on demandera beaucoup ;
à qui l’on a beaucoup confié,
on réclamera davantage. »
Qui d’entre nous se lève chaque matin en se disant qu’aujourd’hui le Seigneur va peut-être revenir ? Il nous est difficile d’intégrer la perspective du retour du Christ dans les innombrables préoccupations de notre vie quotidienne. Pourtant, Jésus nous demande de nous tenir prêts, car c’est au moment où on ne s’y attend pas, qu’il viendra. Ce qui est certain, c’est que nous nous ferons surprendre, car il n’y aura aucun signe avant-coureur pour nous avertir. Que nous faut-il faire alors pour être prêts ? Jésus nous donne une réponse étonnante de simplicité : il suffit de ressembler à un intendant, qui considère sa propre vie comme la propriété du Seigneur. Si nous travaillons pour notre maître et non pour nous-mêmes, nous serons prêts pour l’accueillir à son retour. Le mauvais serviteur est celui qui a pris la place du maître. Il mène sa vie comme il l’entend, sans aucune intention de rendre des comptes à qui que ce soit. Dieu nous confie notre vie et ce monde pour que, par notre travail, nous leur fassions produire de bons fruits. Demandons au Seigneur la grâce de ne plus vivre pour nous-mêmes, en recherchant tristement la satisfaction de notre égoïsme, mais de vivre pour lui et avec lui, afin de connaître la joie du serviteur fidèle.
R. Prenez et mangez,
Ceci est mon corps,
Prenez et buvez, voici mon sang !
Ouvrez vos cœurs !
Vous ne serez plus jamais seuls :
Je vous donne ma vie.
1. Demeurez en moi, comme je demeure en vous,
Qui demeure en mon amour, celui-là portera du fruit.
Comme Dieu mon Père, ainsi je vous ai aimés.
Gardez mes paroles, vous recevrez ma joie !
2. Je vous ai choisis pour que vous portiez du fruit.
Gardez mon commandement et vous demeurerez en moi.
Comme je vous aime, aimez-vous d´un seul Esprit,
Je vous donne ma vie : vous êtes mes amis !
3. Je vous enverrai l´Esprit Saint, le Paraclet.
Il vous conduira au Père et fera de vous des témoins.
Cherchez, vous trouverez, demandez, vous obtiendrez,
Afin que le Père soit glorifié en vous !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (A. Broeders)
Titre original (NL) : Neemt en eet © 2002, Stichting Emmanuel Nederland, Postbus 95310, 2509 CH Den Haag © 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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