Frères,
je vous rappelle la Bonne Nouvelle
que je vous ai annoncée ;
cet Évangile, vous l’avez reçu ;
c’est en lui que vous tenez bon,
c’est par lui que vous serez sauvés
si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ;
autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci,
que j’ai moi-même reçu :
le Christ est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures,
et il fut mis au tombeau ;
il est ressuscité le troisième jour
conformément aux Écritures,
il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois
– la plupart sont encore vivants,
et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres,
je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre,
puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.
Mais ce que je suis,
je le suis par la grâce de Dieu,
et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile.
Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ;
à vrai dire, ce n’est pas moi,
c’est la grâce de Dieu avec moi.
Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres,
voilà ce que nous proclamons,
voilà ce que vous croyez.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
En ce temps-là,
un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui.
Jésus entra chez lui
et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse.
Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien,
elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds,
et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus.
Elle les essuyait avec ses cheveux,
les couvrait de baisers
et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela,
le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même :
« Si cet homme était prophète,
il saurait qui est cette femme qui le touche,
et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Jésus, prenant la parole, lui dit :
« Simon, j’ai quelque chose à te dire.
– Parle, Maître. »
Jésus reprit :
« Un créancier avait deux débiteurs ;
le premier lui devait cinq cents pièces d’argent,
l’autre cinquante.
Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser,
il en fit grâce à tous deux.
Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit :
« Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce
de la plus grande dette.
– Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon :
« Tu vois cette femme ?
Je suis entré dans ta maison,
et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ;
elle, elle les a mouillés de ses larmes
et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m’as pas embrassé ;
elle, depuis qu’elle est entrée,
n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ;
elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
Voilà pourquoi je te le dis :
ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés,
puisqu’elle a montré beaucoup d’amour.
Mais celui à qui on pardonne peu
montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme :
« Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes :
« Qui est cet homme,
qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme :
« Ta foi t’a sauvée.
Va en paix ! »
Pourquoi Jésus s’adresse-t-il si longuement à Simon le pharisien ? Il cherche à le faire bouger. Il veut l’aider à changer de lunettes. Alors que Simon est enfermé dans ses catégories – elle est pécheresse, moi je suis juste – Jésus veut l’aider à en sortir. Devant la sainteté de Jésus et son humilité, Simon est lui aussi un grand pécheur, comme chacun de nous. Ses catégories elles-mêmes le manifestent. Il n’a pas encore compris l’amour, il n’a pas compris la miséricorde. Le Christ veut aider Simon à se reconnaître vraiment pécheur – ne serait-ce que par ses jugements et son auto-justification orgueilleuse. Jésus veut faire grâce aussi à Simon. Se sachant alors aimé et pardonné, tout comme cette femme, celui-ci aimera en retour et rayonnera de cet amour autour de lui. Acceptons aujourd’hui de nous laisser conduire par l’Esprit Saint à l’humble reconnaissance de notre péché. Faisons ainsi l’expérience de l’insondable miséricorde de Jésus pour nous.
R. Dieu notre Père,
Nous croyons en toi,
Dieu notre Père, ton amour ne passe pas !
Dieu notre Père,
Nous croyons en toi,
Car tu es l´Amour,
Car tu es l´Amour !
1. Par son Fils Bien-Aimé, venu pour nous sauver,
Dieu nous montre son amour infini.
Pas de plus grand amour que de donner sa vie.
Il s´offre sans réserve, jusqu´à la croix.
2. Vois ce cœur transpercé, qui nous a tant aimé,
Trop souvent méprisé et mal-aimé.
Jésus est ton berger, l´amour que tu cherchais,
Dieu t´aime et te désire, viens, n´aie pas peur.
3. Mon Dieu tu es si grand, sans fin je te louerai,
Ta miséricorde est toute ma joie.
Aucun mot ne saisit la grandeur de ton Nom
L´amour dont tu nous aimes. Tu es la Vie !
4. Mon Dieu sois remercié, je m´abandonne à toi,
Viens, prends mon cœur, rends-le semblable au tien.
Je suis là devant toi, j´ai confiance en tes voies
Je suis prêt à te suivre, j´ai foi en toi.
5. Seigneur éclaire-moi, donne-moi de saisir
La profondeur de ton amour pour moi.
Seigneur, enflamme-moi, et donne-moi ta joie
Pour annoncer au monde que tu nous aimes !
6. De toute éternité, ton nom est dans mon coeur.
Je t´ai aimé avant de te créer.
Toute la création, je l´ai voulue pour toi,
Que sa beauté soit ta joie et que tu m´aimes.
7. Quand tu t´es détourné, je t´ai toujours aimé,
Tu voulais vivre seul et loin de moi.
J´ai accouru vers toi, je t´ai pris par la main
Dans ma miséricorde, je te relève !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (P. Schneider / A. Schmidt / H.-R. Tiacoh)
Titre original (DE) : Gott ist die Liebe
Für D, A, CH : © 2006, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2007, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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