De nature, ils sont inconsistants,
tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu :
à partir de ce qu’ils voient de bon,
ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ;
en examinant ses œuvres,
ils n’ont pas reconnu l’Artisan.
Mais c’est le feu, le vent, la brise légère,
la ronde des étoiles, la violence des flots,
les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde,
qu’ils ont regardés comme des dieux.
S’ils les ont pris pour des dieux,
sous le charme de leur beauté,
ils doivent savoir
combien le Maître de ces choses leur est supérieur,
car l’Auteur même de la beauté est leur créateur.
Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés,
ils doivent comprendre, à partir de ces choses,
combien est plus puissant Celui qui les a faites.
Car à travers la grandeur et la beauté des créatures,
on peut contempler, par analogie, leur Auteur.
Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ;
car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver,
qu’ils se sont égarés :
plongés au milieu de ses œuvres,
ils poursuivent leur recherche
et se laissent prendre aux apparences :
ce qui s’offre à leurs yeux est si beau !
Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse.
S’ils ont poussé la science à un degré tel
qu’ils sont capables d’avoir une idée
sur le cours éternel des choses,
comment n’ont-ils pas découvert plus vite
Celui qui en est le Maître ?
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l’ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s’entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme cela s’est passé dans les jours de Noé,
ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche
et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Il en était de même dans les jours de Loth :
on mangeait, on buvait,
on achetait, on vendait,
on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome,
du ciel tomba une pluie de feu et de soufre
qui les fit tous périr ;
cela se passera de la même manière
le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse,
et aura ses affaires dans sa maison,
qu’il ne descende pas pour les emporter ;
et de même celui qui sera dans son champ,
qu’il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra.
Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis :
Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit :
l’une sera prise, l’autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain :
l’une sera prise, l’autre laissée. »
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent :
« Où donc, Seigneur ? »
Il leur répondit :
« Là où sera le corps,
là aussi se rassembleront les vautours. »
Dans ces dernières semaines du temps liturgique, notre regard est orienté par Jésus vers la fin, le jour du Fils de l’homme. Les exemples de Noé et de Loth invitent à une attention à la présence et à la parole de Dieu plutôt que de se laisser enfermer dans les plaisirs et les habitudes du quotidien. Au contraire, de manière un peu surprenante, Jésus recommande à ses disciples de ne pas descendre prendre les affaires dans la maison ou celles laissées au bord du champ. Celui qui reste attaché à ses biens matériels au point d’en être préoccupé au moment de la venue du Seigneur ne sera pas disponible pour aller à sa suite. L’enjeu est donc dès aujourd’hui, en particulier dans ces derniers jours avant l’avent, d’apprendre à vivre déjà maintenant comme citoyens du Royaume des Cieux en vivant un vrai détachement par rapport aux futilités ou aux plaisirs de ce monde.
R. Les cieux proclament sans fin, Dieu, ta gloire
Le firmament annonce ta victoire.
Le jour au jour en publie le message
Et la nuit à la nuit le chante encore.
1. La Parole du Seigneur nous illumine,
Joie pour les humbles.
Et les jugements de Dieu sont immuables,
Force de l´âme.
2. Ta Parole est Vérité, ta loi est juste,
Source très pure.
Et pour l´homme qui l´écoute et s´en pénètre,
Grâce et sagesse.
3. Que ta loi pour nous Seigneur est désirable,
Joie véritable.
Plus que les richesses, mon âme l´espère,
Pure lumière.
Refrain final :
Sans fin je chante Seigneur ta victoire,
Sans fin ma voix célébrera ta gloire !
Agrée Seigneur, de mon cœur cette offrande,
Chaque jour je chanterai ta louange !
Paroles et musique : G. Carati – Adaptation : Communauté de l’Emmanuel
Titre original (IT) : Narrano i cieli
© 1990, Comunità dellEmmanuele Italia, via C. Burci, 16 – 50139 Firenze
© 2003, Éditions de lEmmanuel, 89, boulevard Blanqui – 75013 Paris
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