Ainsi parle le Seigneur, ton rédempteur,
Saint d’Israël :
Je suis le Seigneur ton Dieu,
je te donne un enseignement utile,
je te guide sur le chemin où tu marches.
Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements,
ta paix serait comme un fleuve,
ta justice, comme les flots de la mer.
Ta postérité serait comme le sable,
comme les grains de sable, ta descendance ;
son nom ne serait ni retranché
ni effacé devant moi.
Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent,
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
« À qui vais-je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas,
et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit,
et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste
à travers ce qu’elle fait. »
Il y a, dans cet évangile, une opposition entre deux verbes : les gens de cette génération « disent » tandis que la sagesse de Dieu, en écho avec Jean et Jésus, « fait ». Le drame de la génération de Jean et de Jésus a été de disqualifier par une parole expéditive, les ministères successifs de l’un et de l’autre. Le mot « possédé » permet de classer Jean et les qualificatifs de « glouton et ivrogne » permettent de ne pas considérer le ministère de Jésus. Ces paroles sont trop faciles. Jean et Jésus ont peiné, par toute leur vie et jusqu’à la mort, pour entraîner leurs contemporains dans une vraie conversion ; ce sont de simples mots qui ont servi d’excuses à leurs contemporains qui les ont refusés. Prenons donc garde à nos mots, surtout lorsqu’ils visent à disqualifier, de manière simple et gratuite, ce qui pourrait nous déranger un peu. D’une manière ordinaire, veillons à agir davantage que nous ne parlons.
R. Dieu, fidèle, indéfectible et fort,
Mon roc, de toi dépend mon sort.
Tous tes chemins sont justes et vrais, ô Seigneur.
Dieu, fidèle, indéfectible et fort,
Tu nous conduis jusqu’à bon port.
Sans fin je dirai ton amour, ta grandeur.
1. Nous errions dans le désert,
Sans route et solitaires,
Mais toi, tu étais là, toujours,
Et nous conduisais.
Sur notre chemin
Tu nous parlais avec amour.
2. Comme l’aigle dans son nid
Prend soin de ses petits,
Tu nous montres la voie, Seigneur,
Le jour et la nuit.
Tu ouvres tes ailes,
Et nous conduis vers les hauteurs.
3. Comme pluie venant du ciel,
Portant la vie nouvelle,
Tu parles et ta parole agit,
Quand nous l’écoutons.
Quand fidèlement
Nous la gardons, tu nous bénis.
Paroles et musique : M. Sinnhuber
D’après Dtn 32
Titre original (DE) : Unbeirrbar treu
© 2019, Gemeinschaft Emmanuel
Traduction : © 2021, Éditions de l’Emmanuel
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