Ainsi parle le Seigneur :
Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance,
et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils.
C’est moi qui lui apprenais à marcher,
en le soutenant de mes bras,
et il n’a pas compris que je venais à son secours.
Je le guidais avec humanité,
par des liens d’amour ;
je le traitais comme un nourrisson
qu’on soulève tout contre sa joue ;
je me penchais vers lui pour le faire manger.
Mais ils ont refusé de revenir à moi :
vais-je les livrer au châtiment ?
Non ! Mon cœur se retourne contre moi ;
en même temps, mes entrailles frémissent.
Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère,
je ne détruirai plus Israël,
car moi, je suis Dieu, et non pas homme :
au milieu de vous je suis le Dieu saint,
et je ne viens pas pour exterminer.
Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !
Frères,
à moi qui suis vraiment le plus petit de tous les fidèles,
la grâce a été donnée d’annoncer aux nations
l’insondable richesse du Christ,
et de mettre en lumière pour tous le contenu du mystère
qui était caché depuis toujours en Dieu,
le créateur de toutes choses ;
ainsi, désormais, les Puissances célestes elles-mêmes
connaissent, grâce à l’Église,
les multiples aspects de la Sagesse de Dieu.
C’est le projet éternel que Dieu a réalisé
dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Et notre foi au Christ nous donne l’assurance nécessaire
pour accéder auprès de Dieu en toute confiance.
C’est pourquoi je tombe à genoux devant le Père,
de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom.
Lui qui est si riche en gloire,
qu’il vous donne la puissance de son Esprit,
pour que se fortifie en vous l’homme intérieur.
Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ;
restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour.
Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles
quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur…
Vous connaîtrez ce qui surpasse toute connaissance :
l’amour du Christ.
Alors vous serez comblés
jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu.
Jésus venait de mourir.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus,
voyant qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Dans la suite des fêtes de la Pentecôte, de la Sainte Trinité et du Saint Sacrement, nous célébrons aujourd’hui la fête du Sacré-Cœur de Jésus. Chacune de ces fêtes nous montre à quel point le Seigneur veut nous faire vivre une intimité profonde avec lui. Dans la Pentecôte, nous avons accueilli l’Esprit Saint, la présence de Dieu qui vient habiter dans nos cœurs. La fête de la Sainte Trinité nous a fait découvrir l’intimité de Dieu et nous a invité à y participer. Dans la fête du Saint Sacrement, nous avons peut-être été renouvelés dans l’amour de l’Eucharistie, Jésus qui vient habiter en nous dans son corps et son sang. Aujourd’hui, nous contemplons le cœur de Jésus : ce cœur humain a laissé passer tout l’amour de Dieu et le répand encore aujourd’hui sur chacun de nous. La difficulté reste encore pour nous d’accueillir pleinement cet amour, de nous y ouvrir totalement. Entrons aujourd’hui dans cette contemplation du Cœur de Jésus pour l’accueillir dans toute notre vie et vivre cette profonde intimité à laquelle il nous invite.
R. Voici ce cœur,
Qui a tant aimé les hommes.
Voici ce cœur,
Qui s’est livré pour le monde.
1. J’ai aimé Israël dès son enfance,
C’est moi qui lui apprenais à marcher,
Je le soutenais par les bras
Et ils n’ont pas compris que je prenais soin d’eux !
2. Mon cœur en moi est bouleversé,
Toutes mes entrailles frémissent.
Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère,
Car je suis Dieu et non pas homme.
3. Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu
Mais c’est lui qui nous a aimés le premier.
Car Dieu a tant aimé le monde
Qu’il nous a livré son Fils unique.
4. Venez à moi, vous tous qui peinez
Et je vous procurerai le repos.
Prenez mon joug et mettez-vous à mon école,
Car je suis doux et humble de cœur.
5. Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi
Et qu’il boive, celui qui croit en moi,
Selon le mot de l’Écriture :
“De son sein couleront des fleuves d’eau vive.”
6. Quand les soldats vinrent à Jésus, il était déjà mort.
L’un d’eux avec sa lance lui perça le côté
Et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
“Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé.”
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (E. Baranger)
© 1988, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
au mail quotidien Prier Aujourd'hui
l'application Prier Aujourd'hui