Frères,
les dons gratuits de Dieu et son appel
sont sans repentance.
Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu,
et maintenant, par suite du refus de croire d’une partie d’Israël,
vous avez obtenu miséricorde ;
de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire,
par suite de la miséricorde que vous avez obtenue,
mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire
pour faire à tous miséricorde.
Quelle profondeur dans la richesse,
la sagesse et la connaissance de Dieu !
Ses décisions sont insondables,
ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ?
Qui a été son conseiller ?
Qui lui a donné en premier
et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de lui,
et par lui, et pour lui.
À lui la gloire pour l’éternité !
Amen.
Me voici, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage :
patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.
En ce temps-là,
Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Lorsque l’on aime, il faut bien reconnaître que nous attendons un retour. C’est un besoin humain tout à fait naturel de se sentir aimé, et d’apprécier être aimé. C’est Dieu lui-même qui nous a fait comme ça. Il l’assume parfaitement puisque la première chose qu’il fait pour celui qui se tourne vers lui c’est de l’abreuver de son amour. Jésus lui-même dans son baptême à reçu cette assurance “Voici mon Fils Bien-aimé, en qui je trouve ma joie.” Une fois cette assurance prise en Dieu, une autre étape nous est rendue possible, celle de trouver une joie plus grande à aimer gratuitement, sans retour, comme Dieu le fait. Cet amour là ne nous est possible que parce que Dieu nous aime le premier, et la joie que donne cet amour est liée à la présence de Dieu qui aime en nous. Donc si nous ne savons pas aimer si gratuitement, fréquentons Dieu davantage, un jour Il nous en rendra capable.
Ô Jésus, Cœur brûlant d’amour,
Agneau immolé
Source de vie, torrent de grâce,
Viens guérir nos cœurs de tout péché.
Source de vie, torrent de grâce,
Viens demeurer en nous et sauve-nous.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (O. Michel)
© 2000, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous invite à aimer.
A découvrir ici.
Bonne semaine avec Dieu !
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