Frères,
vous avez appris de nous
comment il faut vous conduire pour plaire à Dieu ;
et c’est ainsi que vous vous conduisez déjà.
Faites donc de nouveaux progrès,
nous vous le demandons,
oui, nous vous en prions dans le Seigneur Jésus.
Vous savez bien quelles instructions
nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus.
La volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté,
en vous abstenant de la débauche,
et en veillant chacun à rester maître de son corps
dans un esprit de sainteté et de respect,
sans vous laisser entraîner par la convoitise
comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu.
Dans ce domaine, il ne faut pas agir au détriment de son frère
ni lui causer du tort,
car de tout cela le Seigneur fait justice,
comme nous vous l’avons déjà dit et attesté.
En effet, Dieu nous a appelés,
non pas pour que nous restions dans l’impureté,
mais pour que nous vivions dans la sainteté.
Ainsi donc celui qui rejette mes instructions,
ce n’est pas un homme qu’il rejette,
c’est Dieu lui-même, lui qui vous donne son Esprit Saint.
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit sont l’appui de son trône.
Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces,
qui prirent leur lampe
pour sortir à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient insouciantes,
et cinq étaient prévoyantes :
les insouciantes avaient pris leur lampe
sans emporter d’huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes,
des flacons d’huile.
Comme l’époux tardait,
elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, il y eut un cri :
“Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent
et se mirent à préparer leur lampe.
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes :
“Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s’éteignent.”
Les prévoyantes leur répondirent :
“Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous,
allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
Pendant qu’elles allaient en acheter,
l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes
entrèrent avec lui dans la salle des noces,
et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour
et dirent :
“Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
Il leur répondit :
“Amen, je vous le dis :
je ne vous connais pas.”
Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
La parabole que nous entendons aujourd’hui, et celle que nous entendrons demain (la parabole des talents) viennent illustrer l’invitation que nous avons reçue hier d’être des serviteurs fidèles et sensés. Jésus précise que cinq des jeunes filles étaient prévoyantes ; en grec, il s’agit du même adjectif qui était traduit hier par « sensé ». Elles ont imaginé les différents scénarios possibles, entre autres celui du retard de l’époux et elles ont agi en conséquence en prévoyant de l’huile en réserve, prenant le risque que cette prévoyance soit inutile. Elles ont aussi été fidèles en restant dans l’attente de l’époux. Elles n’ont pas seulement regardé l’immédiat et le court-terme, mais elles ont envisagé toute la durée de la nuit et ont fait ce qu’il fallait pour habiter l’attente. Nous sommes dans ce temps de l’attente, mais nous ne sommes que rarement vigilants à habiter cette attente comme telle. Soit nous ne nous préoccupons que du moment présent, soit nous cherchons à maîtriser l’avenir. Entre les deux, il s’agit de veiller, le cœur tout plein du désir de Dieu et la lampe de notre fidélité et de notre prévoyance allumée pour nourrir cette attente.
R. Réjouis-toi car il vient,
L´Époux que rien ne retient.
En bondissant, il accourt,
Il fait entendre sa voix :
´Sors de la nuit, viens à moi,
Je suis à toi, pour toujours !´
1. Lève-toi, pousse des cris de joie :
Du malheur, il va te consoler.
De ton cou la chaîne tombera,
Tu seras délivrée !
2. Tu disais : ´Je suis abandonnée,
Où est Dieu, pourrait-il m´oublier ?´
Crie vers lui, il entendra ta voix,
Il prendra soin de toi.
3. De nouveau, tu seras rebâtie,
Dieu te comblera de ses bienfaits.
Lève-toi, rayonne et resplendis,
Ne crains plus désormais.
4. Les montagnes peuvent s´écarter,
Les collines peuvent chanceler,
Son amour ne s´éloignera pas,
Sa paix demeurera.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (L. Cordin)
© 2000, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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