À qui pourriez-vous me comparer,
qui pourrait être mon égal ?
— dit le Dieu saint.
Levez les yeux et regardez :
qui a créé tout cela ?
Celui qui déploie toute l’armée des étoiles,
et les appelle chacune par son nom.
Si grande est sa force, et telle est sa puissance
que pas une seule ne manque.
Jacob, pourquoi dis-tu,
Israël, pourquoi affirmes-tu :
« Mon chemin est caché au Seigneur,
mon droit échappe à mon Dieu » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l’as pas entendu ?
Le Seigneur est le Dieu éternel,
il crée jusqu’aux extrémités de la terre,
il ne se fatigue pas, ne se lasse pas.
Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l’homme fatigué,
il augmente la vigueur de celui qui est faible.
Les garçons se fatiguent, se lassent,
et les jeunes gens ne cessent de trébucher,
mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur
trouvent des forces nouvelles ;
ils déploient comme des ailes d’aigles,
ils courent sans se lasser,
ils marchent sans se fatiguer.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
Quelle grâce de pouvoir entendre, au milieu du mois de décembre, cette invitation au repos ! Il est certainement important de découvrir ou de se rappeler que Jésus n’est pas celui qui est venu nous charger d’un joug ou d’un fardeau impossible à porter, mais plutôt celui qui est venu porter notre fardeau avec nous, fardeau qu’il nous rend léger. La vie chrétienne n’est pas lourde, elle est animée par la légèreté de l’Esprit Saint. Ce qui alourdit notre vie, ce sont ces soucis, ces préoccupations légitimes ou les épreuves que nous portons, et que nous ne remettons pas complètement au Seigneur. Si nous acceptons de déposer à ses pieds effectivement tous nos fardeaux, si nous acceptons de nous laisser réellement consoler par lui, si nous le laissons porter le poids de notre vie quotidienne avec nous, nous pourrons expérimenter ce repos et cette légèreté bienfaisante !
R. Venez à moi, vous qui portez un fardeau.
Venez, vous tous qui peinez,
Et moi, je vous soulagerai.
Je suis le repos de vos âmes.
1. Mettez-vous à mon école,
Car je suis doux, je suis humble de cœur.
Prenez mon joug il est aisé
Et vous trouverez la paix.
Mon fardeau est léger !
2. Devant toi je tiens mon âme,
Comme un enfant dans les bras de sa mère.
Seigneur, mon âme espère en toi !
En silence et dans la foi,
J’espère le Seigneur !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Wittal)
Titre original (DE) : Kommt alle zu mir, die ihr beladen seid
© 2002, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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