Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme
qui met sa foi dans un mortel,
qui s’appuie sur un être de chair,
tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée,
il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert,
une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur,
dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux,
qui pousse, vers le courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur :
son feuillage reste vert.
L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude :
il ne manque pas de porter du fruit.
Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Frères,
nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ;
alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer
qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?
Car si les morts ne ressuscitent pas,
le Christ non plus n’est pas ressuscité.
Et si le Christ n’est pas ressuscité,
votre foi est sans valeur,
vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;
et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus.
Si nous avons mis notre espoir dans le Christ
pour cette vie seulement,
nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.
En ce temps-là,
Jésus descendit de la montagne avec les Douze
et s’arrêta sur un terrain plat.
Il y avait là un grand nombre de ses disciples,
et une grande multitude de gens
venus de toute la Judée, de Jérusalem,
et du littoral de Tyr et de Sidon.
Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
« Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant,
car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent
et vous excluent,
quand ils insultent
et rejettent votre nom comme méprisable,
à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,
car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches,
car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,
car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant,
car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
Il ne faut pas se méprendre lorsque l’on entend ces Béatitudes, surtout dans l’Évangile de Luc où est ajoutée la section « quel malheur » ! Jésus n’invite pas à chercher à pleurer, avoir faim ou à être exclu, bref à chercher une vie misérable. Mais lorsque ces situations arrivent et que l’on reconnaît un manque, alors on expérimente la pauvreté. Et mystérieusement Jésus nous dit que c’est en étant pauvre que l’on possède le Royaume des Cieux. Comme si les manques, qui ne sont pas une bonne chose en soit, nous permettaient de nous rendre compte de notre dépendance à Dieu, et finalement de déjà vivre de son Royaume.
C’est paradoxalement ce qui manque à ceux qui ont tout, et qui finalement ne se rendent pas capables d’accueillir les dons de Dieu.
Aujourd’hui, si un manque nous est imposé, nous pouvons essayer de le vivre pauvrement, avec Jésus.
R. Bienheureux qui m’écoute et se met à mon école,
Lui qui garde jour et nuit ma Parole.
Bienheureux qui me suit, bienheureux le vrai disciple,
Le Royaume des cieux est à lui.
1. Bienheureux tous les pauvres de coeur,
Le Royaume est à eux.
Bienheureux les humbles et les doux,
Car la terre est à eux.
2. Bienheureux sont les coeurs affligés,
Ils seront consolés,
Bienheureux vos yeux remplis de pleurs,
Ils seront essuyés.
3. Bienheureux, si vos coeurs assoiffés
Cherchent la vérité,
Bienheureux, affamés de justice,
Vous serez rassasiés.
4. Bienheureux les miséricordieux,
Ils seront pardonnés,
Bienheureux ceux qui ont un coeur pur,
Car leurs yeux verront Dieu.
5. Bienheureux les coeurs réconciliés,
Artisans de la paix,
Bienheureux, car ils sont fils de Dieu,
Fils du Père des cieux.
6. Bienheureux ceux qui sont dénigrés,
Insultés pour mon Nom,
Bienheureux tous les persécutés,
Mon Esprit brûle en eux.
R2. Exultez, tressaillez, pleins de joie et d’allégresse,
Le Royaume des cieux est tout proche !
Exultez, tressaillez, je vous ouvre le chemin,
Le Royaume des cieux est à vous.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Laplaize / G. Pradère)
© 2014, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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