(à employer de préférence les années B et C. 2023-2024 : année B)
Parole d’Isaïe,
– ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem.
Il arrivera dans les derniers jours
que la montagne de la maison du Seigneur
se tiendra plus haut que les monts,
s’élèvera au-dessus des collines.
Vers elle, afflueront toutes les nations
et viendront des peuples nombreux.
Ils diront : « Venez !
montons à la montagne du Seigneur,
à la maison du Dieu de Jacob !
Qu’il nous enseigne ses chemins,
et nous irons par ses sentiers. »
Oui, la loi sortira de Sion,
et de Jérusalem, la parole du Seigneur.
Il sera juge entre les nations
et l’arbitre de peuples nombreux.
De leurs épées, ils forgeront des socs,
et de leurs lances, des faucilles.
Jamais nation contre nation
ne lèvera l’épée ;
ils n’apprendront plus la guerre.
Venez, maison de Jacob !
Marchons à la lumière du Seigneur.
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
C’est là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur ;
c’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
En ce temps-là,
comme Jésus était entré à Capharnaüm,
un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé,
et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit :
« Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit :
« Seigneur, je ne suis pas digne
que tu entres sous mon toit,
mais dis seulement une parole
et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité,
j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient,
et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration
et dit à ceux qui le suivaient :
« Amen, je vous le déclare,
chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis :
Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob
au festin du royaume des Cieux. »
Pourquoi la liturgie nous propose-t-elle ce passage de l’évangile au début de l’Avent ? Peut-être est-ce pour nous inviter à ouvrir les yeux et à sortir de nos frontières. Ce centurion romain est un païen, un occupant. Il est sans doute de ceux que beaucoup regardaient avec méfiance. Et cependant c’est la foi de cet homme-là que Jésus admire. Ce n’est donc pas toujours là où on l’attendrait que l’on trouve le plus de foi – ou pourrions-nous ajouter, le plus d’amour. Peut-être pouvons-nous aujourd’hui, avec Jésus, ouvrir les yeux et regarder ce qu’il y a de beau et de bon en tous ceux qui nous entourent. Ce regard de bonté bienveillante est sans doute ce qui prépare le mieux à l’annonce explicite de la Bonne Nouvelle de Jésus.
R. Sauve ton peuple,
Accorde ta grâce,
Nous chanterons ta miséricorde
Sauve ton peuple,
Accorde ta grâce,
Allélu-Alléluia !
1. Bienheureux ceux qui prient et qui pleurent,
Ton amour vient consoler leurs cœurs.
Bienheureux les petits et les pauvres,
Le Royaume des Cieux est à eux !
2. Heureux ceux qui ont soif de justice,
Ils seront abreuvés de l’Esprit.
Bienheureux sont les cœurs doux, les cœurs purs,
Ils auront ta terre en héritage !
3. Bienheureux sont les artisans de Paix,
Ils seront appelés fils de Dieu.
Bienheureux ceux qui souffrent pour ton nom,
Tu les combleras de tes bienfaits !
Paroles et musique : A. Fleury
© 2016, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous interpelle sur le symbolisme de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
A découvrir ici.
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