Frères,
s’il est vrai que, dans le Christ,
on se réconforte les uns les autres,
si l’on s’encourage avec amour,
si l’on est en communion dans l’Esprit,
si l’on a de la tendresse et de la compassion,
alors, pour que ma joie soit complète,
ayez les mêmes dispositions,
le même amour,
les mêmes sentiments ;
recherchez l’unité.
Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux,
mais ayez assez d’humilité
pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ;
pensez aussi à ceux des autres.
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.
En ce temps-là,
Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Décidément, Jésus ne sait pas se tenir en société ! Même lorsqu’il est invité, il arrive à reprocher à son hôte le choix de ses convives !
Mais au fait, pourquoi le chef des pharisiens a-t-il invité Jésus ? Peut-être parce que c’est gratifiant d’accueillir quelqu’un de connu.. ou bien pour essayer de le piéger comme tant de ses confrères ? Dans ces deux hypothèses il cherche bien plus son avantage que celui de Jésus.
Voilà ce que le Seigneur dénonce ici : le manque de gratuité dans la relation. Si nous invitons en attendant un retour d’invitation, nous risquons de tomber dans la mondanité tant dénoncée par le pape François.
Or nous vivons sous le régime de la gratuité. Nous sommes aimés et sauvés gratuitement par un Dieu d’amour. Alors quoi de meilleur que d’entrer nous-même dans cette gratuité ?
Aujourd’hui cherchons à faire un acte gratuit: un service caché, un compliment inattendu, ou ce que nous semblera le mieux. Nous en ferons le cadeau à la personne qui le recevra, et à Dieu qui nous aime gratuitement.
1. Il est bon de chanter
Notre joie d´être aimés,
De te dire, en retour, notre amour.
Sans mesure, ô Seigneur,
Nous voulons nous donner.
Par ces chants, nous t´offrons notre cœur.
R. Grande est ta puissance,
Ô Dieu très saint !
Que sonne la louange,
Devant toi, sans fin.
2. Tu nous combles des biens de ton temple sacré,
Tu rassasies ton peuple affamé.
Il est grand ton amour, infinie ta bonté,
Que nos langues t´acclament, à jamais !
3. Tes prodiges sans nombre, oeuvre de ta bonté
Nous révèlent ô Seigneur, ta grandeur.
Tout petits devant toi, Dieu de notre Salut,
Humblement nous venons t´adorer.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Carraud)
© 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous interpelle sur la difficulté de pardonner.
A découvrir ici.
Bonne semaine avec Dieu !
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