Jean d’Avila naît en 1500 en Nouvelle-Castille. Sa famille a des ascendances juives. À 14 ans, il est envoyé à Salamanque pour étudier le droit dans sa célèbre université, mais en 1517, il vit une profonde conversion. Il rentre chez lui et se met à vivre en ermite. En 1520, un ami franciscain de ses parents lui conseille d’aller dans la jeune université d’Alcalá. 

En 1525, il est ordonné prêtre en 1525 et se fait immédiatement remarquer par son éloquence et sa radicalité. Le cœur brûlant de zèle, il rêve de partir comme missionnaire dans les Indes orientales, mais l’archevêque de Séville le convainc de rester en Espagne pour évangéliser l’Andalousie. Jean obéit et connaît rapidement un énorme succès car sa parole est de feu. Beaucoup de personnes se convertissent. 

Tous ces succès suscitent des jalousies. En 1531, ses délateurs trainent Jean d’Avila devant le Tribunal de l’Inquisition. En 1532, il est mis en prison à Séville, mais le 5 juillet 1533, le tribunal disculpe Jean d’Avila de toute accusation. 

Jean est aussi très conscient de la nécessité de la formation. Il fonde une quinzaine de collèges qui inspireront aussi la création des séminaires après le Concile de Trente où il joue un rôle éminent, mais caché. 

À la fin de sa vie, Jean d’Avila est malade. Il se retire dans une pauvre maison à Montilla où il meurt le 10 mai 1569.