Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité,
et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser :
tu trouveras grâce devant le Seigneur.
Grande est la puissance du Seigneur,
et les humbles lui rendent gloire.
La condition de l’orgueilleux est sans remède,
car la racine du mal est en lui.
Qui est sensé médite les maximes de la sagesse ;
l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute.
Les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.
Père des orphelins, défenseur des veuves,
tel est Dieu dans sa sainte demeure.
À l’isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté.
Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse,
et quand il défaillait, toi, tu le soutenais.
Sur les lieux où campait ton troupeau,
tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.
Frères,
quand vous êtes venus vers Dieu,
vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable,
embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï :
pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan,
pas de son de trompettes
ni de paroles prononcées par cette voix
que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre.
Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion
et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste,
vers des myriades d’anges en fête
et vers l’assemblée des premiers-nés
dont les noms sont inscrits dans les cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous,
et vers les esprits des justes amenés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus,
le médiateur d’une alliance nouvelle.
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
Jésus dit une parabole aux invités
lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places,
et il leur dit :
« Quand quelqu’un t’invite à des noces,
ne va pas t’installer à la première place,
de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ;
et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :
‘Mon ami, avance plus haut’,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
En effet, quiconque s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Aujourd’hui, Jésus nous enseigne l’humilité. Invité à un repas, il remarque tout de suite le jeu d’orgueil et de vanité des convives qui cherchent à occuper les premières places. Jésus, médecin des âmes, leur prescrit le remède qui peut guérir leur mal : « Quand tu es invité, va te mettre à la dernière place ». Il les convie à adopter l’attitude totalement opposée, qui est celle de l’humilité. Celui qui fait preuve d’humilité recevra un honneur, aux yeux de tous, quand on l’invitera à monter plus haut. « Qui s’abaisse, sera élevé ». Il ne s’agit pas de se rabaisser ou de se dévaluer mais d’imiter le Christ qui, bien que grand et majestueux, s’est abaissé en mourant sur la croix pour les pécheurs. Plus je suis quelqu’un de grand, d’important, plus je dois m’abaisser. La tentation de se surestimer, de se croire le centre du monde est souvent la nôtre : Moi ! Moi, dans le miroir. Moi, sur une photo. Moi, dans un grand repas. Moi, dans ma prière. Ce moi nous étrangle, il nous étouffe. L’humilité consiste à se libérer de ce moi qui nous empoisonne. Elle nous libère de l’orgueil et de notre ego. Viens habiter nos cœurs Esprit Saint, pour qu’ils deviennent doux et humbles comme celui du Christ.
R. Ô Dieu, à toi l´honneur, la gloire et la splendeur,
Hosanna, tu es Saint !
Ô Dieu tu es mon chant, ma force et mon salut,
Hosanna, tu es Saint !
1. Tu es Saint Père du ciel, toi le Créateur de l´univers.
Tu es l´Amour éternel !
2. Tu es Saint Jésus Sauveur, toi le Roi et le Libérateur.
Tu es l´Amour éternel !
3. Tu es Saint Esprit de Dieu, toi qui emplis la terre et les cieux.
Tu es l´Amour éternel !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (S.-M. Drouineau)
© 2007, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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