En ces jours-là,
Moïse redescendit de la montagne.
Il portait les deux tables du Témoignage ;
ces tables étaient écrites sur les deux faces ;
elles étaient l’œuvre de Dieu,
et l’écriture, c’était l’écriture de Dieu, gravée sur ces tables.
Josué entendit le bruit et le tumulte du peuple
et dit à Moïse :
« Bruit de bataille dans le camp. »
Moïse répliqua :
« Ces bruits, ce ne sont pas des chants de victoire ni de défaite ;
ce que j’entends, ce sont des cantiques qui se répondent. »
Comme il approchait du camp,
il aperçut le veau et les danses.
Il s’enflamma de colère,
il jeta les tables qu’il portait,
et les brisa au bas de la montagne.
Il se saisit du veau qu’ils avaient fait,
le brûla, le réduisit en poussière,
qu’il répandit à la surface de l’eau.
Et cette eau, il la fit boire aux fils d’Israël.
Moïse dit à Aaron :
« Qu’est-ce que ce peuple t’avait donc fait,
pour que tu l’aies entraîné dans un si grand péché ? »
Aaron répondit :
« Que mon seigneur ne s’enflamme pas de colère !
Tu sais bien que ce peuple est porté au mal !
C’est eux qui m’ont dit :
“Fais-nous des dieux qui marchent devant nous.
Car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte,
nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.”
Je leur ai dit :
“Ceux d’entre vous qui ont de l’or,
qu’ils s’en dépouillent.”
Ils me l’ont donné,
je l’ai jeté au feu,
et il en est sorti ce veau. »
Le lendemain, Moïse dit au peuple :
« Vous avez commis un grand péché.
Maintenant, je vais monter vers le Seigneur.
Peut-être obtiendrai-je la rémission de votre péché. »
Moïse retourna vers le Seigneur et lui dit :
« Hélas ! Ce peuple a commis un grand péché :
ils se sont fait des dieux en or.
Ah, si tu voulais enlever leur péché !
Ou alors, efface-moi de ton livre,
celui que tu as écrit. »
Le Seigneur répondit à Moïse :
« Celui que j’effacerai de mon livre,
c’est celui qui a péché contre moi.
Va donc, conduis le peuple
vers le lieu que je t’ai indiqué,
et mon ange ira devant toi.
Le jour où j’interviendrai,
je les punirai de leur péché. »
À l’Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.
Ils oubliaient le Dieu qui les sauvait,
qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.
Dieu a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.
En ce temps-là,
Jésus proposa aux foules une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
à une graine de moutarde
qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.
C’est la plus petite de toutes les semences,
mais, quand elle a poussé,
elle dépasse les autres plantes potagères
et devient un arbre,
si bien que les oiseaux du ciel viennent
et font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
au levain qu’une femme a pris
et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine,
jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,
et il ne leur disait rien sans parabole,
accomplissant ainsi la parole du prophète :
J’ouvrirai la bouche pour des paraboles,
je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
Dans la parabole du semeur, la semaine dernière, nous pouvions comprendre que c’était Jésus ou Dieu lui-même qui était celui qui déposait la semence dans le cœur de l’homme disponible ou non à accueillir la Parole. Dans les paraboles de la graine de moutarde et du levain, nous assistons au mouvement inverse. C’est l’homme qui sème une graine de moutarde et c’est Dieu qui la fait grandir. C’est la femme qui met le levain dans la farine et c’est Dieu qui donne la croissance. Nous avons la responsabilité d’être disponibles et actifs dans notre accueil de la Parole de Dieu et dans notre engagement à la suite de Jésus, mais ces deux paraboles nous rappellent que le premier qui agit, celui qui sème, qui fait croître et qui moissonne, c’est d’abord Dieu qui est l’auteur de toutes choses. Nous sommes pleinement responsables, mais jamais sans la grâce de Dieu qui soutient et habite tout ce que nous faisons et vivons. Remettons-nous aujourd’hui avec confiance à l’action de Dieu qui guide toute notre vie.
1. Du fond de la nuit, Dieu, vers toi je crie.
Tu entends ma voix, car auprès de toi
Sont miséricorde et rachat.
Ô mon créateur, j’attends tout de toi.
Plus que le veilleur désire l’aurore,
Mon âme espère en ta parole.
R. Je crie vers toi, sauve-moi, ô Seigneur,
Que mon chant s’élève des profondeurs.
Béni sois-tu pour ta fidélité,
Ô Eternel,
Dieu sauveur, Emmanuel.
2. Seigneur, mon abri, et ma citadelle,
Ta grâce infinie, pardonne et relève.
Sans toi qui pourrait subsister ?
Mon âme assoiffée, soupire après toi.
Plus que le veilleur désire l’aurore,
Attends le Seigneur, Israël !
Refrain final :
Mes yeux ont vu ton salut, ta lumière.
J’étais perdu et tu m’as retrouvé.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
Ô Eternel,
Dieu sauveur, Emmanuel. (bis)
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (D. Sheridan)
D’après Ps 129
CD n°64
Titre original (EN) : You are my healer
© 2016, Emmanuel Publications, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Traduction : © 2018, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Souffle est en vacances et reprendra le lundi 28 août.
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Bel été, sous le regard de Dieu !
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