Lorsque Moïse descendit de la montagne du Sinaï,
ayant en mains les deux tables du Témoignage,
il ne savait pas que son visage rayonnait de lumière
depuis qu’il avait parlé avec le Seigneur.
Aaron et tous les fils d’Israël virent arriver Moïse :
son visage rayonnait.
Comme ils n’osaient pas s’approcher, Moïse les appela.
Aaron et tous les chefs de la communauté vinrent alors vers lui,
et il leur adressa la parole.
Ensuite, tous les fils d’Israël s’approchèrent,
et il leur transmit tous les ordres que le Seigneur lui avait donnés
sur la montagne du Sinaï.
Quand il eut fini de leur parler,
il mit un voile sur son visage.
Et, lorsqu’il se présentait devant le Seigneur
pour parler avec lui,
il enlevait son voile
jusqu’à ce qu’il soit sorti.
Alors, il transmettait aux fils d’Israël
les ordres qu’il avait reçus,
et les fils d’Israël voyaient rayonner son visage.
Puis il remettait le voile sur son visage
jusqu’à ce qu’il rentre pour parler avec le Seigneur.
Exaltez le Seigneur notre Dieu,
prosternez-vous au pied de son trône,
car il est saint !
Moïse et le prêtre Aaron, Samuel, le Suppliant,
tous, ils suppliaient le Seigneur,
et lui leur répondait.
Dans la colonne de nuée, il parlait avec eux ;
ils ont gardé ses volontés,
les lois qu’il leur donna.
Exaltez le Seigneur notre Dieu,
prosternez-vous devant sa sainte montagne,
car il est saint, le Seigneur notre Dieu.
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un trésor caché dans un champ ;
l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète ce champ.
Ou encore :
Le royaume des Cieux est comparable
à un négociant qui recherche des perles fines.
Ayant trouvé une perle de grande valeur,
il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète la perle. »
Une parabole est une parole d’éternité, dans laquelle la fugacité du mot contient l’immortelle vérité de Dieu. Ces deux petites histoires sont particulièrement frappantes à trois titres. D’abord, la perfection de ce qui est découvert. Plus rien n’est nécessaire aux deux heureux personnages, car ils ont tout obtenu dans ce qu’ils ont trouvé. C’est de l’absolu que les deux petites paraboles d’aujourd’hui rendent compte, à savoir de quelque chose qui suffit parfaitement et comble celui qui le possède, si tant est qu’il le reconnaisse effectivement. Car, et c’est le deuxième point, les deux personnages sont sollicités, ils sont actifs et non passifs, par leur travail – dans le champ ou dans l’expertise des perles – et leur discernement – l’un et l’autre se déterminent pour s’engager entièrement dans ce qu’ils ont découvert. Enfin, la joie qui est donnée dans ce mouvement de réception active nous contamine à la lecture de ce texte. C’est la joie parfaite qui nous est proposée si nous nous déterminons pour le Christ. La souhaitons-nous ?
R. Au grand large tu m’entraînes,
Ta présence a dissipé ma nuit.
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, le rempart de ma vie !
Au grand large tu m’entraînes,
Devant toi la ténèbre n’est plus !
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, mon chemin, mon Salut !
1. Toi mon rocher, ma forteresse,
Tu es celui en qui je m’appuie.
Tu m’as sauvé des filets des ténèbres,
Et de la mort, tu m’as délivré !
2. Quand j’ai crié, dans la détresse,
Du fond des mers je t’ai appelé,
Tu m’as tiré des tréfonds de l’abîme,
Tu m’as saisi par ton bras puissant !
3. Tu me revêts de ta lumière,
Par ton amour tu me fortifies.
Seigneur je chante et je te loue sans cesse,
Et en tout lieu, je publie ton nom !
4. Pour toi mon Dieu, rien d’impossible,
Car tes chemins dépassent nos voies.
Avec toi seul je franchis les murailles,
Toi mon espoir, j’ai confiance en toi !
Paroles et musique : U. Hagemann
Titre original (DE) : Du führst mich hinaus ins Weite
Für D, A, CH : © 2010, APG 2010, Erzdiözese Wien, Wollzeile 2, 1010 Wien
© 2012, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
au mail quotidien Prier Aujourd'hui
l'application Prier Aujourd'hui