Frères,
vous avez appris de nous
comment il faut vous conduire pour plaire à Dieu ;
et c’est ainsi que vous vous conduisez déjà.
Faites donc de nouveaux progrès,
nous vous le demandons,
oui, nous vous en prions dans le Seigneur Jésus.
Vous savez bien quelles instructions
nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus.
La volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté,
en vous abstenant de la débauche,
et en veillant chacun à rester maître de son corps
dans un esprit de sainteté et de respect,
sans vous laisser entraîner par la convoitise
comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu.
Dans ce domaine, il ne faut pas agir au détriment de son frère
ni lui causer du tort,
car de tout cela le Seigneur fait justice,
comme nous vous l’avons déjà dit et attesté.
En effet, Dieu nous a appelés,
non pas pour que nous restions dans l’impureté,
mais pour que nous vivions dans la sainteté.
Ainsi donc celui qui rejette mes instructions,
ce n’est pas un homme qu’il rejette,
c’est Dieu lui-même, lui qui vous donne son Esprit Saint.
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit sont l’appui de son trône.
Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
En ce temps-là,
Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.
Nous fêtons aujourd’hui le martyre de saint Jean-Baptiste. Le combat de ce prophète a été celui de la vérité. Il est mort pour la vérité. Être prophète, c’est être tellement habité par une vérité venant de Dieu, qu’on ne peut que la proclamer, la crier. Pour faire taire un prophète, il faut lui couper la tête. La vérité, parfois douloureuse à dire ou à entendre, a un prix mais elle est toujours libératrice. Hérode, qui a la conscience tourmentée, aurait connu cette libération s’il avait accepté d’être en vérité avec lui-même et devant Dieu. Notre tentation aujourd’hui est d’édulcorer le message de l’Évangile pour le rendre lisse et consensuel. On évite de choquer et de dire des vérités qui dérangent ! Or, Jésus a choqué son monde. À sa naissance, le vieillard Siméon avait prophétisé en disant : « Il sera un signe de contradiction ». Toute personne qui suit Jésus, cet homme de vérité, doit accepter quelque part, d’être un signe de contradiction en ce monde, par son mode de vie et par sa parole. Ce n’est pas par esprit de contradiction que nous le ferons, mais pour apporter la lumière du Christ. Esprit Saint, fais de nous des prophètes qui éclairent le monde. Donne-nous de répandre avec humilité, la vérité de l’Évangile que tu nous as confiée.
R. Bienheureux qui m’écoute et se met à mon école,
Lui qui garde jour et nuit ma Parole.
Bienheureux qui me suit, bienheureux le vrai disciple,
Le Royaume des cieux est à lui.
1. Bienheureux tous les pauvres de coeur,
Le Royaume est à eux.
Bienheureux les humbles et les doux,
Car la terre est à eux.
2. Bienheureux sont les coeurs affligés,
Ils seront consolés,
Bienheureux vos yeux remplis de pleurs,
Ils seront essuyés.
3. Bienheureux, si vos coeurs assoiffés
Cherchent la vérité,
Bienheureux, affamés de justice,
Vous serez rassasiés.
4. Bienheureux les miséricordieux,
Ils seront pardonnés,
Bienheureux ceux qui ont un coeur pur,
Car leurs yeux verront Dieu.
5. Bienheureux les coeurs réconciliés,
Artisans de la paix,
Bienheureux, car ils sont fils de Dieu,
Fils du Père des cieux.
6. Bienheureux ceux qui sont dénigrés,
Insultés pour mon Nom,
Bienheureux tous les persécutés,
Mon Esprit brûle en eux.
R2. Exultez, tressaillez, pleins de joie et d’allégresse,
Le Royaume des cieux est tout proche !
Exultez, tressaillez, je vous ouvre le chemin,
Le Royaume des cieux est à vous.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Laplaize / G. Pradère)
© 2014, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
au mail quotidien Prier Aujourd'hui
l'application Prier Aujourd'hui