Quand on secoue le tamis, il reste les déchets ;
de même, les petits côtés d’un homme
apparaissent dans ses propos.
Le four éprouve les vases du potier ;
on juge l’homme en le faisant parler.
C’est le fruit qui manifeste la qualité de l’arbre ;
ainsi la parole fait connaître les sentiments.
Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé,
c’est alors qu’on pourra le juger.
Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits !
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
Frères,
au dernier jour,
quand cet être périssable
aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel
aura revêtu l’immortalité,
alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?
L’aiguillon de la mort,
c’est le péché ;
ce qui donne force au péché,
c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.
Ainsi, mes frères bien-aimés,
soyez fermes, soyez inébranlables,
prenez une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur,
car vous savez que, dans le Seigneur,
la peine que vous vous donnez n’est pas perdue.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples en parabole :
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère :
‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ;
jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit :
on ne cueille pas des figues sur des épines ;
on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
L’homme bon tire le bien
du trésor de son cœur qui est bon ;
et l’homme mauvais tire le mal
de son cœur qui est mauvais :
car ce que dit la bouche,
c’est ce qui déborde du cœur. »
L’évangile d’aujourd’hui nous fait entendre la suite du discours de Jésus que nous avons entendu les deux derniers dimanches. Aujourd’hui, il est question de la relation entre les disciples. D’abord le disciple est invité à faire attention à se laisser guider par les bonnes personnes : si je me laisse guider par un aveugle, je finirai par tomber dans un trou. Au contraire, nous dit Jésus, si je me mets à l’école d’un bon maître, si j’écoute les personnes qui ont de l’intelligence et du discernement, je pourrai devenir comme eux. Si je me laisse guider par des aveugles, je serai incapable de voir l’écart qu’il y a entre ma poutre et la paille du voisin. Nous avons donc la responsabilité d’exercer notre discernement et de nous former auprès des maîtres qui pourront vraiment éclairer nos intelligences et nous faire produire les bons fruits que Jésus veut donner par nous.
R. Au grand large tu m’entraînes,
Ta présence a dissipé ma nuit.
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, le rempart de ma vie !
Au grand large tu m’entraînes,
Devant toi la ténèbre n’est plus !
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, mon chemin, mon Salut !
1. Toi mon rocher, ma forteresse,
Tu es celui en qui je m’appuie.
Tu m’as sauvé des filets des ténèbres,
Et de la mort, tu m’as délivré !
2. Quand j’ai crié, dans la détresse,
Du fond des mers je t’ai appelé,
Tu m’as tiré des tréfonds de l’abîme,
Tu m’as saisi par ton bras puissant !
3. Tu me revêts de ta lumière,
Par ton amour tu me fortifies.
Seigneur je chante et je te loue sans cesse,
Et en tout lieu, je publie ton nom !
4. Pour toi mon Dieu, rien d’impossible,
Car tes chemins dépassent nos voies.
Avec toi seul je franchis les murailles,
Toi mon espoir, j’ai confiance en toi !
Paroles et musique : U. Hagemann
Titre original (DE) : Du führst mich hinaus ins Weite
Für D, A, CH : © 2010, APG 2010, Erzdiözese Wien, Wollzeile 2, 1010 Wien
© 2012, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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