Frères,
nous portons un trésor comme dans des vases d’argile ;
ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire
appartient à Dieu et ne vient pas de nous.
En toute circonstance, nous sommes dans la détresse,
mais sans être angoissés ;
nous sommes déconcertés,
mais non désemparés ;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ;
terrassés, mais non pas anéantis.
Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi,
soit manifestée dans notre corps.
En effet, nous, les vivants,
nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi,
soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort.
Ainsi la mort fait son œuvre en nous,
et la vie en vous.
L’Écriture dit :
J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.
Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons,
et c’est pourquoi nous parlons.
Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus
nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus,
et il nous placera près de lui avec vous.
Et tout cela, c’est pour vous,
afin que la grâce,
plus largement répandue dans un plus grand nombre,
fasse abonder l’action de grâce
pour la gloire de Dieu.
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie :
il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
En ce temps-là,
la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée,
s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean,
et elle se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit :
« Que veux-tu ? »
Elle répondit :
« Ordonne que mes deux fils que voici
siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche,
dans ton Royaume. »
Jésus répondit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Ils lui disent :
« Nous le pouvons. »
Il leur dit :
« Ma coupe, vous la boirez ;
quant à siéger à ma droite et à ma gauche,
ce n’est pas à moi de l’accorder ;
il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Les dix autres, qui avaient entendu,
s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et dit :
« Vous le savez :
les chefs des nations les commandent en maîtres,
et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi :
celui qui veut devenir grand parmi vous
sera votre serviteur ;
et celui qui veut être parmi vous le premier
sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
On pourrait penser que cet évangile ne met pas l’apôtre Saint Jacques sous un jour très favorable alors que nous célébrons sa fête ! Ne paraît-il pas orgueilleux en essayant ainsi de se placer près de Jésus et en plus bien peu courageux en envoyant sa mère faire la demande… Pourtant, Jacques, fils de Zébédée, est une belle figure, courageuse. Les Actes des Apôtres nous disent qu’il est le premier des apôtres à mourir martyr : il a effectivement bu la coupe comme Jésus le lui a annoncé. La difficulté de Jacques ne sera pas dans le fait de vouloir être proche de Jésus dans son Royaume : c’est un grand et beau désir que nous avons à cultiver. Le problème vient quand ce désir est perverti par l’orgueil, la volonté d’être supérieur aux autres. Avec Jacques, demandons cette grâce du courage et de la détermination pour aller jusqu’au bout des exigences de notre foi et pour être tout proches de Jésus dans son Royaume !
R. Nous t´acclamons, ô Christ,
Agneau de Dieu,
Pour tes saints martyrs,
Confesseurs de la foi.
En eux, tu resplendis
Comme la lumière dans la nuit !
1. Nous te bénissons Seigneur notre Dieu
Pour le témoignage de tes saints martyrs.
Tu as déposé en eux le feu de ta lumière
Et ils n´ont pas voulu rester sous le boisseau
2. Tu as enduré pour nous les insultes de la Passion,
Les martyrs avec toi ont combattu le bon combat.
Et c´est l´Esprit du Père qui a parlé en eux
Lorsqu´ils furent livrés aux tribunaux des hommes.
3. Ta vie, nul ne la prend, mais c´est toi qui la donnes,
Tes amis n´ont pas craint ceux qui ont tué leur corps.
Ils ont plongé leur âme dans le feu de ton Cœur
Et ils ont pardonné à leurs bourreaux.
4. Tu n´as pas refusé la coupe que te présentait le Père
Et tes saints ont voulu boire à ce même calice.
Ils ont reçu le baptême dont tu as été baptisé.
Ils siègent près de toi dans le Royaume des Cieux.
5. Tu es l´Agneau vainqueur qui trône dans la Gloire,
Et voici que s´avance la foule immense des témoins.
Les palmes à la main, ils chantent ta louange,
Eux qui ont blanchi leur robe dans ton précieux sang.
6. Jour et nuit, ils t´acclament, Fils de Dieu sauveur des hommes
Plus de faim, plus de soif pour eux, le soleil ne les frappera plus.
Car tu les as conduits aux sources des eaux vives,
À leurs hymnes de joie, laisse-nous joindre nos voix.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (A. Dumont)
© 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle va elle aussi respirer un peu pendant cette pause estivale. Nous nous retrouverons le lundi 29 Août pour de nouveaux encouragements du lundi. Avant de partir, nous vous avons préparé cette dernière lettre pour vous éclairer sur l’expression de la miséricorde de Dieu offerte à tous.
Découvrez, en cliquant sur le lien ci-après, les trois petits pas de cette semaine pour cheminer dans l’espérance.
Bel été avec Dieu !
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