Frères,
soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse.
Pardonnez-vous les uns aux autres,
comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu,
puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
Vivez dans l’amour,
comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous,
s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
Comme il convient aux fidèles,
la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder
sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux
– tout cela est déplacé –
mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs
– qui sont de vrais idolâtres –
ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles.
Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
Autrefois, vous étiez ténèbres ;
maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ;
conduisez-vous comme des enfants de lumière.
Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
En ce temps-là,
Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue,
le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit
qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ;
elle était toute courbée
et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit :
« Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains.
À l’instant même elle redevint droite
et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné
de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat,
prit la parole et dit à la foule :
« Il y a six jours pour travailler ;
venez donc vous faire guérir ces jours-là,
et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua :
« Hypocrites !
Chacun de vous, le jour du sabbat,
ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne
pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham,
que Satan avait liée voici dix-huit ans,
ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus,
tous ses adversaires furent remplis de honte,
et toute la foule était dans la joie
à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
Pour évoquer les activités interdites le jour du sabbat, on utilise facilement le verbe « lier ». Au contraire, les activités autorisées sont « déliées ». Jésus joue avec les divers sens du verbe pour justifier la guérison qu’il opère : si ses auditeurs se croient « déliés » pour délier leur âne ou leur bœuf, combien plus lui-même, comme envoyé du Père, est-il « délié » pour délier cette femme liée par Satan. Au-delà de ces jeux de mots, il s’agit pour Jésus de manifester la profondeur de son action dans le monde et dans nos vies : là où par notre péché ou par notre histoire, nous sommes enfermés sur nous-mêmes, Jésus vient délier et libérer. Présentons lui aujourd’hui ce qui peut encore être source d’enfermement, les liens qui nous empêchent d’être pleinement libres.
1. Ô mon Bien-Aimé, Jésus, mon Seigneur,
Sur nos lèvres, ton nom est joie et douceur.
Et plus que tout, ta simple présence
Emplit nos cœurs d’une joie immense !
R. Jésus, Jésus,
Jésus, adoramus te.
2. À tous les affligés, mendiants du pardon,
Tu accordes sans fin la consolation
De reposer, las de leurs errances,
Sur ton épaule, dans la confiance.
3. Quel esprit peut saisir ta grande bonté ?
Et quelle hymne, ô Seigneur, pourrait te chanter ?
Mais tous les êtres aspirent vers toi,
Leur seule fin et leur seule joie !
4. Abaissé, tu t’es livré jusqu’à la croix,
À ta suite est ouvert un chemin de foi.
Tu nous appelles, heureux serviteurs,
À partager la joie du Vainqueur.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Wittal)
D’après Jesus, dulcis memoria, Oxford, XIIe siècle
Titre original (DE) : O liebster Jesu
© 2017, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4, 84503 Altötting
Traduction : © 2019, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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