Paroles de la bien-aimée.
Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché
celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville,
par les rues et les places :
je chercherai
celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Ils m’ont trouvée, les gardes,
eux qui tournent dans la ville :
« Celui que mon âme désire,
l’auriez-vous vu ? »
À peine les avais-je dépassés,
j’ai trouvé celui que mon âme désire :
je l’ai saisi
et ne le lâcherai pas.
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi,
ta main droite me soutient.
Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
La fête de sainte Marie-Madeleine nous permet d’assister au moment déterminant de la vie de celle que l’on qualifie d’apôtre des apôtres. Marie-Madeleine vit d’abord un moment de rencontre très intense avec Jésus. Nous voyons Jésus s’approcher d’elle et la rejoindre dans sa tristesse. Nous la voyons aussi exprimer toute son affection pour celui qu’elle a suivi pendant plusieurs mois depuis la Galilée. Mais immédiatement, cette rencontre de Marie-Madeleine avec Jésus la conduit au témoignage et à l’annonce de la résurrection : « Va trouver mes frères ! ». Le témoignage de la résurrection, toute forme d’apostolat trouve sa racine dans cette rencontre intime et personnelle avec Jésus ressuscité. Aujourd’hui, avec Marie-Madeleine, revenons à cette source profonde de notre vie avec le Seigneur pour pouvoir en témoigner joyeusement !
R. Voici le Seigneur,
Il accourt vers nous,
Il saute les montagnes,
C´est lui le Seigneur !
1. Viens, Seigneur mon Dieu, mon Roi, mon Bien-Aimé,
Entre dans ton jardin : la vigne a refleuri.
Que mes lèvres chantent le Nom du Sauveur,
Mon cœur brûle d´amour pour mon Dieu, mon Seigneur.
2. Je voudrais, Jésus, accourir au festin,
M´enivrer de ton vin, de ton lait, de ton miel.
Je voudrais t´offrir la myrrhe et le parfum,
Je voudrais réjouir le cœur de mon Seigneur.
3. Venez, retournons au Seigneur notre Dieu
Car il nous guérira, il nous consolera.
Venez, accourons aux noces de l´Agneau.
Voici l´Époux qui vient, c´est lui : c´est le Seigneur.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (R. Frey / P. Protot / A. Dumont)
© 1993, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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