Édition du

mardi 21 février 2023

Première lecture

« Prépare-toi à subir l’épreuve »
Si 2, 1-11
Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Mon fils,
si tu viens te mettre au service du Seigneur,
prépare-toi à subir l’épreuve ;
fais-toi un cœur droit, et tiens bon ;
ne t’agite pas à l’heure de l’adversité.
Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas,
afin d’être comblé dans tes derniers jours.
Toutes les adversités, accepte-les ;
dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ;
car l’or est vérifié par le feu,
et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation.
Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui.
Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ;
rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance.
Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde,
ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber.
Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui,
et votre récompense ne saurait vous échapper.
Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur,
la joie éternelle et la miséricorde :
ce qu’il donne en retour est un don éternel, pour la joie.
Considérez les générations passées et voyez :
Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur,
a-t-il été déçu ?
Celui qui a persévéré dans la crainte du Seigneur,
a-t-il été abandonné ?
Celui qui l’a invoqué,
a-t-il été méprisé ?
Car le Seigneur est tendre et miséricordieux,
il pardonne les péchés,
et il sauve au moment de la détresse.

Psaume

Ps 36 (37), 3-4, 18-19, 27-28ab, 39-40ac
R/ Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, il agira.

Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.

Il connaît les jours de l’homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;
aux temps de famine, il sera rassasié.

Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours,
car le Seigneur aime le bon droit,
il n’abandonne pas ses amis.

Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
car ils cherchent en lui leur refuge.

Évangile

Alléluia. Alléluia. Que la croix du Seigneur soit ma seule fierté ! Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Alléluia.
Mc 9, 30-37
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »

Méditation

Cette scène de l’évangile est à la fois touchante et pathétique. Touchante dans la mesure où l’on voit ces disciples très humains exprimer piteusement l’orgueil qui anime leur cœur et les fait rechercher encore ce qui les rendrait supérieurs les uns aux autres. Il n’est en général pas trop difficile pour nous de nous y reconnaître… Pathétique puisque Jésus leur a déjà bien enseigné que le chemin qu’il leur proposait était un chemin d’abandon, d’humilité et de don de soi. Seul l’enfant ou celui qui a une âme d’enfant est capable de se laisser toucher par le Seigneur au point de consentir à cette humilité réelle et paisible. C’est ce chemin d’humilité auquel nous sommes tous appelés et que nous résistons tellement à accueillir. Lorsque nous croyons nous y être engagés, l’orgueil que nous avions poussé vers la gauche revient par la droite. À la veille du début du chemin de carême, laissons-nous entraîner joyeusement et humblement sur ce chemin de l’enfance, de la petitesse.

Méditation par le Père Alain de Boudemange

Chant du jour

Père, Seigneur du ciel et de la terre

R. Père, Seigneur du ciel et de la terre,
Père, je proclame ta louange.

1. Ce que tu as caché aux sages
Et aux savants,
Père, tu l´as révélé aux tout-petits
Selon ton plaisir.

2. Oui, bienheureux les yeux qui voient
Ce que vous voyez.
Bien des rois et des prophètes auraient voulu voir
Ce que vous voyez.

3. Venez à moi, vous qui ployez
Sous le fardeau
Et je vous soulagerai car je suis doux
Et humble de cœur.

Paroles et musique : G. du Boullay


© 1988, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

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