Moi, Jean,
la voix que j’avais entendue, venant du ciel,
me parla de nouveau et me dit :
« Va prendre le livre ouvert
dans la main de l’ange
qui se tient debout sur la mer et sur la terre. »
Je m’avançai vers l’ange
pour lui demander de me donner le petit livre.
Il me dit :
« Prends, et dévore-le ;
il remplira tes entrailles d’amertume,
mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. »
Je pris le petit livre de la main de l’ange,
et je le dévorai.
Dans ma bouche il était doux comme le miel,
mais, quand je l’eus mangé,
il remplit mes entrailles d’amertume.
Alors on me dit :
« Il te faut de nouveau prophétiser
sur un grand nombre de peuples,
de nations, de langues et de rois. »
Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.
Qu’elle est douce à mon palais ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de tes volontés.
En ce temps-là,
entré dans le Temple,
Jésus se mit à en expulser les vendeurs.
Il leur déclarait :
« Il est écrit :
Ma maison sera une maison de prière.
Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner.
Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables,
cherchaient à le faire mourir,
mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ;
en effet, le peuple tout entier,
suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
« Le peuple, suspendu à ses lèvres l’écoutait ». Jésus vient d’opérer un coup d’éclat dans le temple. Son acte n’est pas passé complètement inaperçu et a touché la conscience de nombreuses personnes : ce prophète a très certainement quelque chose à nous dire de la part de Dieu. En l’entendant ces foules ne passent pas simplement un bon moment à entendre un discours intéressant, elles se laissent toucher, transformer par ces paroles. Les grands prêtres et les scribes, au contraire, refusent cette ouverture du cœur et se laissent entraîner dans une logique mortifère. Comment puis-je aujourd’hui, comme ces foules, me nourrir et me laisser transformer par la parole de Jésus ?
1. Pange, lingua, gloriosi corporis mysterium,
Sanguinisque pretiosi, quem in mundi pretium
Fructus ventris generosi rex effudit gentium.
R. Jésus, Jésus, nous t´adorons, ô Jésus !
(Latin : Iesu, Iesu, Iesu adoramus te !)
(English : Jesus, Jesus, Jesus we adore you, Lord.)
(Italiano : Gesu, Gesu, Gesu t´ adoriamo.)
(Deutsch : Jesus, Jesus, Jesus wir beten Dich an.)
2. Nobis datus, nobis natus, ex intacta Virgine,
et in mundo conversatus, sparso verbi semine,
sui moras incolatus miro clausit ordine.
3. In supremæ nocte coenæ, recumbens cum fratribus,
observata lege plene, cibis in legalibus,
cibum turbæ duodenæ se dat suis manibus.
4. Verbum caro, panem verum Verbo carnem efficit,
Fitque sanguis Christi merum, et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum, sola fides sufficit.
5. Tantum ergo Sacramentum veneremur cernui,
Et antiquum documentum novo cedat ritui,
Præstet fides supplementum sensuum defectui.
6. Genitori genitoque laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque sit et benedicio,
Procedenti ab utroque compar sit laudatio.
Paroles couplets : liturgie catholique romaine
Paroles refrain et musique : Communauté de l’Emmanuel (Wittal)
© 2001, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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