La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme, je vais te prendre subitement
la joie de tes yeux.
Tu ne feras pas de lamentation, tu ne pleureras pas,
tu ne laisseras pas couler tes larmes.
Soupire en silence, ne prends pas le deuil ;
enroule ton turban sur ta tête,
chausse tes sandales, ne voile pas tes lèvres,
ne prends pas le repas funéraire. »
Le matin, je parlais encore au peuple,
et le soir ma femme mourut.
Le lendemain matin, je fis ce qui m’avait été ordonné.
Les gens me dirent :
« Vas-tu nous expliquer ce que tu fais là ?
Qu’est-ce que cela veut dire pour nous ? »
Je leur répondis :
« La parole du Seigneur m’a été adressée :
Dis à la maison d’Israël :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Je vais profaner mon sanctuaire,
votre orgueil et votre force,
la joie de vos yeux,
la passion de votre cœur.
Vos fils et vos filles, que vous avez laissés à Jérusalem,
tomberont par l’épée.
Vous ferez alors comme je viens de faire :
vous ne voilerez pas vos lèvres,
vous ne prendrez pas le repas funéraire,
vous mettrez vos turbans,
et vous chausserez vos sandales.
Vous ne ferez pas de lamentation,
vous ne pleurerez pas.
Mais vous pourrirez dans vos péchés,
et vous gémirez tous ensemble.
Ézékiel sera pour vous un signe :
tout ce qu’il a fait, vous le ferez.
Et quand cela arrivera,
vous saurez que Je suis le Seigneur Dieu. »
Tu dédaignes le Rocher qui t’a mis au monde ;
le Dieu qui t’a engendré, tu l’oublies.
Le Seigneur l’a vu : il réprouve
ses fils et ses filles qui l’ont exaspéré.
Il dit : « Je vais leur cacher ma face
et je verrai quel sera leur avenir.
oui, c’est une engeance pervertie,
ce sont des enfants sans foi.
« Eux m’ont rendu jaloux par un dieu qui n’est pas dieu,
exaspéré par leurs vaines idoles ;
moi, je vais les rendre jaloux
par un peuple qui n’est pas un peuple,
les exaspérer par une nation stupide.
En ce temps-là,
voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit :
« Maître, que dois-je faire de bon
pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus lui dit :
« Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ?
Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul !
Si tu veux entrer dans la vie,
observe les commandements. »
Il lui dit :
« Lesquels ? »
Jésus reprit :
« Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère.
Et aussi :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme lui dit :
« Tout cela, je l’ai observé :
que me manque-t-il encore ?
Jésus lui répondit :
« Si tu veux être parfait,
va, vends ce que tu possèdes,
donne-le aux pauvres,
et tu auras un trésor dans les cieux.
Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste,
car il avait de grands biens.
Apparemment suivre les commandements ne suffit pas pour avoir la vie éternelle, le jeune homme riche de l’Évangile en fait l’amère expérience. Pourquoi cela ne suffit pas ? Pourquoi faut-il aller plus loin et tout donner ?
Ici il est question du Salut, de la vie éternelle que Dieu nous donne. Ce n’est pas nous qui la prenons, gagnons ou captons, c’est Dieu qui nous la donne. Or si on voit les commandements comme le seul moyen de salut, finalement on n’a plus besoin de la bonté de Dieu: il suffit de respecter la règle pour gagner par nous-mêmes la vie éternelle.
Mais ce n’est pas ainsi que ça marche. Dieu nous appelle à nous décentrer de nous-mêmes, à quitter le régime de la maîtrise pour entrer dans le régime de la gratuité et du don. Nous sommes appelés non pas à prendre ou gagner le salut, mais à l’accueillir. Et pour accueillir il faut faire de la place…
Quelle place je peux faire pour Dieu aujourd’hui, pour qu’il puisse faire en moi son oeuvre de salut comme il l’entend ? Un temps de prière, un acte de charité, un service rendu, un don fait à un pauvre ?
Reçois nos vies,
Nous voici devant toi.
Reçois nos vies,
Tu nous attires à toi.
Reçois nos vies,
Seigneur, tout vient de toi.
Nous voulons te suivre
Chaque instant de notre vie,
Marcher avec toi, ô Seigneur,
Tel que nous sommes,
Montre-nous la route,
Montre-nous le chemin.
Reçois nos vies
Toi, seul tu es Dieu !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (A. Broeders)
Titre original (NL) : Hier zijn wij, Heer
© 2002, Stichting Emmanuel Nederland, Postbus 95310, 2509 CH Den Haag
© 2017, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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