En ces jours-là,
à Iconium,
il y eut un mouvement
chez les non-Juifs et chez les Juifs, avec leurs chefs,
pour recourir à la violence
et lapider Paul et Barnabé.
Lorsque ceux-ci s’en aperçurent,
ils se réfugièrent en Lycaonie
dans les cités de Lystres et de Derbé
et dans leurs territoires environnants.
Là encore, ils annonçaient la Bonne Nouvelle.
Or, à Lystres, il y avait un homme
qui était assis, incapable de se tenir sur ses pieds.
Infirme de naissance,
il n’avait jamais pu marcher.
Cet homme écoutait les paroles de Paul.
Celui-ci le fixa du regard
et vit qu’il avait la foi pour être sauvé.
Alors il lui dit d’une voix forte :
« Lève-toi, tiens-toi droit sur tes pieds. »
L’homme se dressa d’un bond :
il marchait.
En voyant ce que Paul venait de faire,
les foules s’écrièrent en lycaonien :
« Les dieux se sont faits pareils aux hommes,
et ils sont descendus chez nous ! »
Ils donnaient à Barnabé le nom de Zeus,
et à Paul celui d’Hermès,
puisque c’était lui le porte-parole.
Le prêtre du temple de Zeus, situé hors de la ville,
fit amener aux portes de celle-ci
des taureaux et des guirlandes.
Il voulait offrir un sacrifice avec les foules.
Informés de cela, les Apôtres Barnabé et Paul
déchirèrent leurs vêtements
et se précipitèrent dans la foule en criant :
« Pourquoi faites-vous cela ?
Nous aussi, nous sommes des hommes pareils à vous,
et nous annonçons la Bonne Nouvelle :
détournez-vous de ces vaines pratiques,
et tournez-vous vers le Dieu vivant,
lui qui a fait le ciel, la terre, la mer,
et tout ce qu’ils contiennent.
Dans les générations passées,
il a laissé toutes les nations suivre leurs chemins.
Pourtant, il n’a pas manqué de donner
le témoignage de ses bienfaits,
puisqu’il vous a envoyé du ciel
la pluie et des saisons fertiles
pour vous combler de nourriture et de bien-être. »
En parlant ainsi,
ils empêchèrent, mais non sans peine, la foule
de leur offrir un sacrifice.
Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous,
mais à ton nom, donne la gloire,
pour ton amour et ta vérité.
Pourquoi les païens diraient- ils :
« Où donc est leur Dieu ? »
Notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu’il veut, il le fait.
Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines.
Soyez bénis par le Seigneur
qui a fait le ciel et la terre !
Le ciel, c’est le ciel du Seigneur ;
aux hommes, il a donné la terre.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Celui qui reçoit mes commandements et les garde,
c’est celui-là qui m’aime ;
et celui qui m’aime
sera aimé de mon Père ;
moi aussi, je l’aimerai,
et je me manifesterai à lui. »
Jude – non pas Judas l’Iscariote – lui demanda :
« Seigneur, que se passe-t-il ?
Est-ce à nous que tu vas te manifester, et non pas au monde ? »
Jésus lui répondit :
« Si quelqu’un m’aime,
il gardera ma parole ;
mon Père l’aimera,
nous viendrons vers lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas
ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi,
tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »
Voilà une question importante : comment Dieu se manifeste à nous ? Jésus nous rappelle aujourd’hui qu’en gardant sa Parole (par la méditation de la Bible, la liturgie, la prière silencieuse, …), le Père et le Fils feront leur demeure en nous. Rien de très sensible ni de quantifiable, mais c’est une assurance : Dieu habitera en nous.
Et Jésus prévient ses disciples, qui le voyaient face à face: ce lien « physique » avec lui disparaîtra lui-aussi ! En effet, après l’Ascension Jésus n’est plus visible… mais l’Esprit Saint prend sa place en nous pour nous enseigner.
Dans notre vie quotidienne il est rare d’avoir des manifestations physiques ou sensibles de Dieu. Dieu n’est plus à l’extérieur de nous, où nous pourrions le voir, mais à l’intérieur-même de nous, dans le secret de nos cœurs. Comme le dit si bien Saint Augustin dans ses confessions : « Tu étais au-dedans de moi et moi au-dehors ». Prenons le temps aujourd’hui de descendre dans nos cœurs pour y rencontrer dans le silence notre hôte le plus précieux, Dieu lui-même qui y fait sa demeure.
R. Dieu notre Père,
Nous croyons en toi,
Dieu notre Père, ton amour ne passe pas !
Dieu notre Père,
Nous croyons en toi,
Car tu es l´Amour,
Car tu es l´Amour !
1. Par son Fils Bien-Aimé, venu pour nous sauver,
Dieu nous montre son amour infini.
Pas de plus grand amour que de donner sa vie.
Il s´offre sans réserve, jusqu´à la croix.
2. Vois ce cœur transpercé, qui nous a tant aimé,
Trop souvent méprisé et mal-aimé.
Jésus est ton berger, l´amour que tu cherchais,
Dieu t´aime et te désire, viens, n´aie pas peur.
3. Mon Dieu tu es si grand, sans fin je te louerai,
Ta miséricorde est toute ma joie.
Aucun mot ne saisit la grandeur de ton Nom
L´amour dont tu nous aimes. Tu es la Vie !
4. Mon Dieu sois remercié, je m´abandonne à toi,
Viens, prends mon cœur, rends-le semblable au tien.
Je suis là devant toi, j´ai confiance en tes voies
Je suis prêt à te suivre, j´ai foi en toi.
5. Seigneur éclaire-moi, donne-moi de saisir
La profondeur de ton amour pour moi.
Seigneur, enflamme-moi, et donne-moi ta joie
Pour annoncer au monde que tu nous aimes !
6. De toute éternité, ton nom est dans mon coeur.
Je t´ai aimé avant de te créer.
Toute la création, je l´ai voulue pour toi,
Que sa beauté soit ta joie et que tu m´aimes.
7. Quand tu t´es détourné, je t´ai toujours aimé,
Tu voulais vivre seul et loin de moi.
J´ai accouru vers toi, je t´ai pris par la main
Dans ma miséricorde, je te relève !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (P. Schneider / A. Schmidt / H.-R. Tiacoh)
Titre original (DE) : Gott ist die Liebe
Für D, A, CH : © 2006, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2007, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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