L’homme s’unit à Ève, sa femme :
elle devint enceinte, et elle mit au monde Caïn.
Elle dit alors :
« J’ai acquis un homme
avec l’aide du Seigneur ! »
Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn.
Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre.
Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre
en offrande au Seigneur.
De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau,
en offrant les morceaux les meilleurs.
Le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande,
mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas.
Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu.
Le Seigneur dit à Caïn :
« Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ?
Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ?
Mais si tu n’agis pas bien…,
le péché est accroupi à ta porte.
Il est à l’affût, mais tu dois le dominer. »
Caïn dit à son frère Abel :
« Sortons dans les champs. »
Et, quand ils furent dans la campagne,
Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
Le Seigneur dit à Caïn :
« Où est ton frère Abel ? »
Caïn répondit :
« Je ne sais pas.
Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? »
Le Seigneur reprit :
« Qu’as-tu fait ?
La voix du sang de ton frère
crie de la terre vers moi !
Maintenant donc, sois maudit
et chassé loin de cette terre
qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère,
versé par ta main.
Tu auras beau cultiver la terre,
elle ne produira plus rien pour toi.
Tu seras un errant,
un vagabond sur la terre. »
Alors Caïn dit au Seigneur :
« Mon châtiment est trop lourd à porter !
Voici qu’aujourd’hui tu m’as chassé de cette terre.
Je dois me cacher loin de toi,
je serai un errant,
un vagabond sur la terre,
et le premier venu qui me trouvera me tuera. »
Le Seigneur lui répondit :
« Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. »
Et le Seigneur mit un signe sur Caïn
pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait.
Adam s’unit encore à sa femme,
et elle mit au monde un fils.
Elle lui donna le nom de Seth
(ce qui veut dire : accordé),
car elle dit :
« Dieu m’a accordé une nouvelle descendance
à la place d’Abel, tué par Caïn. »
Le Dieu des dieux, le Seigneur,
parle et convoque la terre
du soleil levant jusqu’au soleil couchant :
« Assemblez, devant moi, mes fidèles.
« Écoute, mon peuple, je parle.
Moi, Dieu, je suis ton Dieu !
Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Qu’as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n’aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?
« Tu t’assieds, tu diffames ton frère,
tu flétris le fils de ta mère.
Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ? »
En ce temps-là,
les pharisiens survinrent
et se mirent à discuter avec Jésus ;
pour le mettre à l’épreuve,
ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit :
« Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ?
Amen, je vous le déclare :
aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque,
et il partit vers l’autre rive.
Un but important des miracles qu’opère Jésus (au delà d’un simple soulagement physique dans le cas d’un guérison) c’est de montrer qu’il est Dieu. Or on voit bien que les pharisiens cherchent juste à argumenter avec Jésus, mais pas à le reconnaître comme leur Dieu. Alors pourquoi, s’ils n’ont pas reconnu les précédents miracles, ils en reconnaîtraient un nouveau ? Jésus connaît leur état d’esprit et refuse d’entrer dans ce jeu stérile.
Nous-mêmes nous avons vu des signes de Dieu, et nous les avons parfois reconnus. Et pourtant souvent nous continuons d’en demander, comme si ce n’était pas suffisant… Jésus ne rentre pas dans notre jeu ; il mise sur notre mémoire et sur notre intelligence pour que nous nous tournions volontairement vers lui en nous rappelant ce que nous avons vu et vécu.
Aujourd’hui nous pouvons faire mémoire d’un signe que nous avons reconnu comme venant de Dieu ; que m’a-t-il fait comprendre ? Quelle conséquence pour ma vie d’aujourd’hui ?
1.Conduis-moi dans tes chemins,
Toi, le berger de ma vie.
Je ne manquerai de rien,
Car ton amour me conduit.
Dans la vallée de la mort,
Tu demeures auprès de moi.
Toute ma vie t’appartient,
Mon espérance est en toi !
R.Alléluia, alléluia,
Par ta croix tu as vaincu la mort !
Alléluia, alléluia,
Dieu puissant, ton règne est éternel !
2.Par le poids de mon péché,
J’étais séparé de toi,
Mais la grâce a abondé,
Tu m’as libéré du mal.
Que la joie de ton salut
Renouvelle mon esprit.
Ta lumière est apparue,
Elle a dissipé la nuit.
3.Fais-nous sans fin demeurer
Dans la paix de ta maison.
Rayonnants de ta beauté,
Nous célébrerons ton Nom.
Tous les anges et saints du ciel,
Réunis dans cette joie,
Goûtent la vie éternelle,
Car tu nous as faits pour toi !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (L. Pavageau)
© 2017, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Chers amis,
La lettre Souffle de cette semaine nous interpelle sur notre connexion avec le Ciel.
A découvrir ici.
Bonne semaine avec Dieu !
au mail quotidien Prier Aujourd'hui
l'application Prier Aujourd'hui