Mes frères,
dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire,
n’ayez aucune partialité envers les personnes.
Imaginons que, dans votre assemblée,
arrivent en même temps
un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or,
et un pauvre au vêtement sale.
Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant
et vous lui dites :
« Assieds-toi ici, en bonne place » ;
et vous dites au pauvre :
« Toi, reste là debout »,
ou bien :
« Assieds-toi au bas de mon marchepied ».
Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous,
et juger selon de faux critères ?
Écoutez donc, mes frères bien-aimés !
Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi
ceux qui sont pauvres aux yeux du monde
pour en faire des riches dans la foi,
et des héritiers du Royaume
promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
Mais vous,
vous avez privé le pauvre de sa dignité.
Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment,
et vous traînent devant les tribunaux ?
Ce sont eux qui blasphèment le beau nom du Seigneur
qui a été invoqué sur vous.
Certes, si vous accomplissez la loi du Royaume
selon l’Écriture :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même,
vous faites bien.
Mais si vous montrez de la partialité envers les personnes,
vous commettez un péché,
et cette loi vous convainc de transgression.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
En ce temps-là,
Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples,
vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Ils lui répondirent :
« Jean le Baptiste ;
pour d’autres, Élie ;
pour d’autres, un des prophètes. »
Et lui les interrogeait :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit :
« Tu es le Christ. »
Alors, il leur défendit vivement
de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner
qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté
par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cette parole ouvertement.
Pierre, le prenant à part,
se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna
et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
mais celles des hommes. »
Le passage d’aujourd’hui nous fait entendre la scène centrale de l’évangile de Marc. Pierre, comme porte-parole des disciples, reconnaît en Jésus le Christ, c’est-à-dire le messie. Ce moment clé a été préparé par les deux guérisons que nous avons entendues ces derniers jours. Pierre peut se laisser guider par la Parole de Dieu pour dire, avec sa bouche, que Jésus est le Christ. Il est comme ce sourd-muet qui se laisse traverser par la Parole de Dieu. Mais, nous entendons aussi Jésus demander à ses disciples de se taire, comme il l’a fait hier pour l’aveugle guéri. C’est sans doute parce que Pierre et les disciples, s’ils ont bien raison de reconnaître en Jésus le Christ, n’ont encore qu’une vision partielle et floue de ce que cette affirmation signifie. Ils sont comme l’aveugle qui n’était encore qu’à moitié guéri et qui voyait encore trouble. Si nous sommes bien capables de dire par notre bouche que Jésus est le Christ, il faudra cependant être vigilant à ne pas considérer que notre foi est ferme et précise. Au contraire, nous devons laisser Jésus nous conduire sur un chemin que nous ne maîtrisons ni ne comprenons parfaitement.
R. Que ta parole éclaire mes pas ;
Je te suivrai, Seigneur, car tu es le chemin
Fais-moi connaître tes volontés ;
En toi j’ai mis ma foi, je marche dans tes voies.
1. D’un grand espoir j’espérais le Seigneur.
Il s’est penché pour entendre mon cri.
Il m’a tiré de l’horreur de la boue,
Il m’a fait reprendre pied sur le roc.
2. Mieux vaut s’appuyer sur Dieu, le Seigneur,
Que de compter sur des hommes puissants.
Que pourrait donc un homme contre moi ?
Je ne crains pas car Dieu est avec moi !
3. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
Un chant de louange pour notre Dieu.
Heureux est l’homme qui se fie en lui
Et ne va pas du côté des violents.
4. Je te rends grâce, tu m’as exaucé,
Je te louerai dans la grande assemblée.
J’ai dit ton amour et ta vérité,
Je n’ai pas caché ta fidélité.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (C. Blanchard / A. Zwitter)
© 2016, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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