« Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre :
je façonne la lumière et je crée les ténèbres,
je fais la paix et je crée le malheur.
C’est moi, le Seigneur, qui fais tout cela.
Cieux, distillez d’en haut votre rosée,
que, des nuages, pleuve la justice,
que la terre s’ouvre, produise le salut,
et qu’alors germe aussi la justice.
Moi, le Seigneur, je crée tout cela. »
Ainsi parle le Seigneur, le Créateur des cieux,
lui, le Dieu qui fit la terre et la façonna,
lui qui l’affermit,
qui l’a créée, non pas comme un lieu vide,
mais qui l’a façonnée pour être habitée :
« Je suis le Seigneur :
il n’en est pas d’autre !
N’est-ce pas moi, le Seigneur ?
Hors moi, pas de Dieu ;
de Dieu juste et sauveur,
pas d’autre que moi !
Tournez-vous vers moi : vous serez sauvés,
tous les lointains de la terre !
Oui, je suis Dieu : il n’en est pas d’autre !
Je le jure par moi-même !
De ma bouche sort la justice,
la parole irrévocable.
Devant moi, tout genou fléchira,
toute langue en fera le serment :
Par le Seigneur seulement – dira-t-elle de moi –
la justice et la force ! »
Jusqu’à lui viendront, couverts de honte,
tous ceux qui s’enflammaient contre lui.
Elle obtiendra, par le Seigneur, justice et louange,
toute la descendance d’Israël.
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
En ce temps-là,
Jean le Baptiste appela deux de ses disciples
et les envoya demander au Seigneur :
« Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent :
« Jean le Baptiste nous a envoyés te demander :
Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »
À cette heure-là,
Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies,
de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés,
et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés :
« Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu :
les aveugles retrouvent la vue,
les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés,
les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. C’est un refrain que nous entendons régulièrement pendant ce temps de l’Avent. Le soir de Noël nous verrons les pauvres de Bethléem, les premiers disponibles pour accueillir la bonne nouvelle de la naissance de Jésus. Aujourd’hui c’est Jean-Baptiste qui est réduit à la pauvreté de sa prison, qui accueille la bonne nouvelle que Jésus lui renvoie par ses disciples. Les riches, ceux à qui tout sourit, n’ont pas besoin de bonnes nouvelles : ils ont déjà tout ce qu’il leur faut. Lorsque je me reconnais pauvre et pécheur, je reconnais aussi que j’ai besoin d’être secouru et guéri par Dieu. En reconnaissant aujourd’hui notre pauvreté devant le Seigneur, disposons-nous à accueillir cette bonne nouvelle !
R. Je suis vivant,
Voyez mes mains, touchez mes plaies.
N’ayez pas peur !
Mettez la main dans mon côté,
Voici mon corps ressuscité.
Croyez-en moi,
Je vous donne ma paix.
1. Sur moi, vous aviez roulé la pierre,
Et me voici bien vivant au milieu de vous.
Soyez croyants, ne doutez pas de ce mystère.
Heureux ceux qui croiront en moi sans avoir vu.
2. Fils de Dieu, régnant avant les siècles,
Verbe fait chair, la mort ne m’a pas retenu.
Ressuscité, je me montre à vous dans la gloire :
Par mes blessures, je vous offre le salut.
3. Dis-moi, ô mort, où est ta victoire ?
Je suis descendu au plus profond des enfers.
Et je reviens vers vous resplendissant de gloire,
Accompagné de la foule des rachetés.
4. Je suis la résurrection, la vie.
Celui qui croit en moi, vivra à tout jamais.
Car si la mort vous est venue par un seul homme,
C’est par moi seul que vous vient la vie éternelle.
5. Voici mon corps, le pain de la vie,
Voici mon sang répandu pour votre salut.
Ceux qui accueilleront en eux ma nourriture,
Je les ressusciterai à la fin des temps.
Paroles et musique : M. Dannaud – Harmonisation : O. Dekeister
© 2019, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
au mail quotidien Prier Aujourd'hui
l'application Prier Aujourd'hui