Sachez-le, mes frères bien-aimés :
chacun doit être prompt à écouter,
lent à parler, lent à la colère,
car la colère de l’homme
ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide
et tout débordement de méchanceté,
accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ;
c’est elle qui peut sauver vos âmes.
Mettez la Parole en pratique,
ne vous contentez pas de l’écouter :
ce serait vous faire illusion.
Car si quelqu’un écoute la Parole
sans la mettre en pratique,
il est comparable à un homme qui observe dans un miroir
son visage tel qu’il est,
et qui, aussitôt après, s’en va
en oubliant comment il était.
Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté,
et qui s’y tient,
lui qui l’écoute non pour l’oublier,
mais pour la mettre en pratique dans ses actes,
celui-là sera heureux d’agir ainsi.
Si l’on pense être quelqu’un de religieux
sans mettre un frein à sa langue,
on se trompe soi-même,
une telle religion est sans valeur.
Devant Dieu notre Père,
un comportement religieux pur et sans souillure,
c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse,
et de se garder sans tache au milieu du monde.
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue.
Il ne fait pas de tort à son frère
et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.
Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n’accepte rien qui nuise à l’innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
En ce temps-là,
Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde.
Des gens lui amènent un aveugle
et le supplient de le toucher.
Jésus prit l’aveugle par la main
et le conduisit hors du village.
Il lui mit de la salive sur les yeux
et lui imposa les mains.
Il lui demandait :
« Aperçois-tu quelque chose ? »
Levant les yeux, l’homme disait :
« J’aperçois les gens :
ils ressemblent à des arbres
que je vois marcher. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains
sur les yeux de l’homme ;
celui-ci se mit à voir normalement,
il se trouva guéri,
et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya dans sa maison en disant :
« Ne rentre même pas dans le village. »
La semaine dernière, nous avions assisté à une guérison aussi curieuse que celle d’aujourd’hui. Jésus avait guéri un sourd-muet en mettant les doigts dans ses oreilles et en mettant de la salive sur sa langue. Cet homme avait été pour ainsi dire « réparé ». Aujourd’hui, Jésus procède à une semblable réparation, mais concernant la vue. Cependant, alors que le sourd-muet était guéri d’un seul coup de ses deux problèmes, cet aveugle est guéri en une seule fois de son seul problème. Le sourd-muet pouvait de nouveau accueillir et donner la parole, l’aveugle, en retrouvant la vue, pourra faire quelque chose de plus profond qui lui manquait jusque-là : il pourra non seulement voir les arbres, les gens ou les maisons, mais il pourra exercer un discernement sur les choses et les situations. Le sourd-muet a été guéri à l’intérieur en étant capable de se laisser remplir de la parole. L’aveugle pourra voir ce qui est extérieur à lui. Cette capacité de l’homme est plus délicate, et c’est peut-être ce qui explique que cette guérison se fasse en deux temps. Notre discernement n’est jamais assuré du premier coup. Après la première étape, cet aveugle ne se rend probablement pas compte que sa vue n’est encore qu’approximative. Il lui faut accueillir une nouvelle guérison pour voir plus précisément. C’est le cas de notre propre discernement. Notre analyse du monde et des situations, notre discernement du bien et du mal ont sans cesse besoin d’être précisés.
1. Sauve-moi, Jésus-Christ !
Crée en moi un cœur pur,
Lave-moi, je t´en prie,
De tout péché.
Sauve-moi, ô mon Dieu,
Que mon cœur soit pour toi,
Un rayon de ta joie
Et de ta paix.
R. Jésus, Fils de Dieu
Agneau immolé,
Ton amour infini
Me comble de ta vie.
Jésus, Dieu sauveur,
Messie Rédempteur
Tu as inscrit mon nom
Dans la splendeur du ciel !
2. Sauve-moi, Jésus-Christ !
Guéris-moi, de mes peurs,
Guide-moi, dans ma nuit,
Je te suivrai.
Sauve-moi, Fils de Dieu,
Brûle-moi par ton feu,
Fortifie mon esprit,
Je te louerai.
3. Sauve-moi, Jésus-Christ !
Prends mon coeur, mon esprit.
Remplis-moi de tes dons,
Pour te servir.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Pavageau)
© 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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