Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
comme aux jours de fête. »
Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut.
« Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !
Frères,
soyez toujours dans la joie du Seigneur ;
je le redis : soyez dans la joie.
Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien,
mais, en toute circonstance,
priez et suppliez, tout en rendant grâce,
pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir,
gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.
En ce temps-là,
les foules qui venaient se faire baptiser par Jean
lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait :
« Celui qui a deux vêtements,
qu’il partage avec celui qui n’en a pas ;
et celui qui a de quoi manger,
qu’il fasse de même ! »
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
vinrent aussi pour être baptisés ;
ils lui dirent :
« Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit :
« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
Des soldats lui demandèrent à leur tour :
« Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit :
« Ne faites violence à personne,
n’accusez personne à tort ;
et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes
si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Par beaucoup d’autres exhortations encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Dans ce passage, à trois reprises est adressée la même question à Jean le Baptiste : « que devons-nous faire ? » Cela montre que pour nous préparer à la venue du Seigneur, la conversion à un agir moral juste est une condition indispensable. Aux foules qui s’adressent à lui et lui posent la question, Jean demande le partage de la nourriture et du vêtement, c’est à dire ce qui est indispensable pour vivre. Que celui qui a partage avec celui qui n’a pas. Vis-à-vis des publicains qui s’adressent à lui avec la même question, Jean requiert une probité professionnelle irréprochable : ne rien exiger de plus que ce qui est prescrit, donc ne pas s’enrichir sur le dos des contribuables. Et enfin aux soldats, Jean donne également des règles pour vivre leur état de vie de manière juste : pas de violence ni d’extorsion, se contenter de sa solde. Tout tourne donc autour de la justice sociale, du partage et d’une parfaite conscience professionnelle. Jean le Baptiste est un prédicateur exigeant. C’est à nous aussi qu’il s’adresse. Demandons à l’Esprit Saint la force dont nous avons besoin et à Saint Jean Baptiste son intercession ; prenons dès aujourd’hui une décision bien concrète sur un point particulier pour ce chemin. L’enjeu est d’être prêt à recevoir Celui que nous désirons : Celui qui baptise dans l’Esprit Saint et fera toutes choses nouvelles.
R. Peuples, louez, acclamez Dieu,
Serviteurs du Seigneur,
Sonnez pour notre Roi !
Criez de joie, Dieu s’est levé
Parmi les ovations :
Le Seigneur vient !
1. Peuples, chantez, louez, battez des mains,
Acclamez Dieu, offrez-lui votre joie.
Adorez-le, craignez-le, il est saint.
Sonnez, pour notre Roi, sonnez !
2. Dieu, le grand roi, règne sur les nations,
Il nous a choisis, nous a faits pour lui.
Vous ses héritiers, ses fils bien-aimés,
Sonnez, pour notre Roi, sonnez !
3. Dieu monte parmi les acclamations,
Le Seigneur s’élève aux éclats du cor.
Que vos musiques l’annoncent aux nations !
Sonnez, pour notre Roi, sonnez !
Pont :
Louez-le par vos chants,
Louez le Tout-Puissant !
Louez votre Seigneur,
Il est le Rédempteur !
Peuples, battez des mains,
Poussez des cris de joie !
Acclamez votre Roi,
Car il est saint !
4. Dieu nous rassemble, en un peuple béni.
Son nom s’élève au-dessus des puissants ;
Le Seigneur trône dans sa majesté.
Sonnez, pour notre Roi, sonnez !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (J. Lanusse / V. Voge)
© 2024, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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