Frères,
la connaissance rend orgueilleux,
tandis que l’amour fait œuvre constructive.
Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose,
il ne connaît pas encore comme il faudrait ;
mais si quelqu’un aime Dieu,
celui-là est vraiment connu de lui.
Quant à manger ces viandes offertes aux idoles,
le pouvons-nous ?
Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ;
il n’y a de dieu que le Dieu unique.
Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre,
ce qu’on appelle des dieux
– et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –,
pour nous, au contraire,
il n’y a qu’un seul Dieu, le Père,
de qui tout vient et vers qui nous allons ;
et un seul Seigneur, Jésus Christ,
par qui tout vient et par qui nous vivons.
Mais tout le monde n’a pas cette connaissance :
certains, habitués jusqu’ici aux idoles,
croient vénérer les idoles
en mangeant de cette viande,
et leur conscience, qui est faible,
s’en trouve souillée.
Si l’un d’eux te voit, toi qui as cette connaissance,
attablé dans le temple d’une idole,
cet homme qui a la conscience faible
ne sera-t-il pas encouragé à manger
de la viande offerte aux idoles ?
Et la connaissance que tu as va faire périr le faible,
ce frère pour qui le Christ est mort.
Ainsi, en péchant contre vos frères,
et en blessant leur conscience qui est faible,
vous péchez contre le Christ lui-même.
C’est pourquoi, si une question d’aliments
doit faire tomber mon frère,
je ne mangerai plus jamais de viande,
pour ne pas faire tomber mon frère.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »
Le passage de l’évangile d’aujourd’hui nous présente un programme de vie qui peut nous sembler vraiment impossible ! Mais est-ce vraiment le cas ? Peut-être pourrions-nous relire ce texte en priant et laisser l’Esprit Saint illuminer un ou deux versets auxquels nous pourrons nous attacher aujourd’hui ? Ainsi nous ne pouvons probablement pas ressentir de l’amour pour nos ennemis. Cela n’a aucune importance parce que l’amour se prouve par des actes. Ce sont des actes que Jésus nous demande. Par exemple, nous pouvons peut-être prier pour notre ennemi, ne serait-ce qu’un « je vous salue Marie ». Pour avoir la force d’aimer nos ennemis, nous pouvons contempler le Seigneur Jésus. Comment lui a-t-il aimé ceux qui ne l’aimaient pas ? Comment lui a-t-il pardonné ? En regardant Jésus faire au lieu de nous laisser rebuter par la radicalité de ses paroles, nous pourrons le laisser petit à petit transformer notre cœur et notre volonté. Nous nous mettrons alors l’imiter pour faire ainsi peu à peu ce qu’il nous demande. En attendant commençons tout de suite à mettre en pratique un verset de ce texte d’évangile. Nous en recevrons déjà force et joie pour continuer, de petit pas en petit pas.
R. Puisque tu fais miséricorde,
Puisque nos vies sont devant toi,
Puisque tu as versé ton sang pour nous,
Seigneur Jésus, exauce-nous (pardonne-nous).
Paroles d´après le Ps 130 (129) De profundis
1. Des profondeurs, Seigneur, je crie vers toi,
Seigneur, écoute mon cri d´appel.
Que ton oreille ne se ferme pas,
Entends la plainte de ma prière.
2. Si tu retiens les fautes contre nous
Qui dans ce monde subsistera ?
Mais le pardon se trouve près de toi ,
Que nos cœurs s´ouvrent à ta grandeur.
3. De tout mon cœur j´espère le Seigneur,
Et sa parole de vérité.
Plus qu´un veilleur n´attend le jour nouveau,
Ô toi, mon peuple, attends ton Dieu.
4 .Près du Seigneur se trouve le salut
Et l´abondance de son pardon.
C´est lui qui crée, qui sauve et qui guérit,
Car sa puissance est sans mesure.
Paroles d´après le Ps 51 (50) Miserere
5. Pitié pour moi, mon Dieu, en ta bonté,
En ta tendresse libère-moi.
Lave-moi tout entier de mon péché,
Et de ma faute, purifie-moi.
6. Contre toi et toi seul, oui, j´ai péché
Ce qui t´offense, oui, je l´ai fait.
Ô mon Dieu, lave-moi, je serai pur,
Je serai blanc plus que la neige.
7. Rends-moi, Seigneur, la joie d´être sauvé,
Que tout mon être danse pour toi.
Détourne-toi, ô Dieu, de mon péché
Toutes mes fautes, efface-les.
8. Affranchis-moi, donne-moi ton salut,
J´annoncerai ta vérité.
Ouvre mes lèvres, que je loue ton nom,
Et que ma bouche chante pour toi.
9. Ce qui te plaît, c´est un esprit brisé,
Un cœur contrit, et humilié.
Tu ne rejettes pas le cœur broyé ,
Reçois ma vie pour la combler.
Paroles et musique : M. Dannaud
© 2000, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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