En ces jours-là,
le prophète Élie partit pour Sarepta,
et il parvint à l’entrée de la ville.
Une veuve ramassait du bois ;
il l’appela et lui dit :
« Veux-tu me puiser, avec ta cruche,
un peu d’eau pour que je boive ? »
Elle alla en puiser.
Il lui dit encore :
« Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
Elle répondit :
« Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu :
je n’ai pas de pain.
J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine,
et un peu d’huile dans un vase.
Je ramasse deux morceaux de bois,
je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste.
Nous le mangerons,
et puis nous mourrons. »
Élie lui dit alors :
« N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit.
Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ;
ensuite tu en feras pour toi et ton fils.
Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël :
Jarre de farine point ne s’épuisera,
vase d’huile point ne se videra,
jusqu’au jour où le Seigneur
donnera la pluie pour arroser la terre. »
La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé,
et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils
eurent à manger.
Et la jarre de farine ne s’épuisa pas,
et le vase d’huile ne se vida pas,
ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Le Christ n’est pas entré
dans un sanctuaire fait de main d’homme,
figure du sanctuaire véritable ;
il est entré dans le ciel même,
afin de se tenir maintenant pour nous
devant la face de Dieu.
Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois,
comme le grand prêtre qui, tous les ans,
entrait dans le sanctuaire
en offrant un sang qui n’était pas le sien ;
car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion
depuis la fondation du monde.
Mais en fait, c’est une fois pour toutes,
à la fin des temps,
qu’il s’est manifesté
pour détruire le péché par son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois
et puis d’être jugés,
ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois
pour enlever les péchés de la multitude ;
il apparaîtra une seconde fois,
non plus à cause du péché,
mais pour le salut de ceux qui l’attendent.
En ce temps-là,
dans son enseignement, Jésus disait aux foules :
« Méfiez-vous des scribes,
qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat
et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues,
et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves
et, pour l’apparence, ils font de longues prières :
ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent.
Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança
et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara :
« Amen, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor
plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,
tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Cet Évangile permet de rebondir sur ce que nous avons commencé à aborder hier : la question de l’argent, et pensons particulièrement au Denier de l’Église. Jésus loue l’acte de foi extraordinaire de la veuve qui compte tellement sur la Providence de Dieu qu’elle lui abandonne tout ce qu’elle a.
Et effectivement notre don à l’Église est un acte de foi. Foi en l’Église qui utilise cet argent pour la mission, foi en Dieu qui bénit notre don et soutient notre vie quotidienne.
Mais alors nous pouvons tous nous interroger : si nous ne donnons que de notre superflu, quel acte de foi posons-nous réellement ? Et dans ce cas, combien faut-il donner ? Cela se choisit évidemment de manière personnelle (et en couple évidemment !) avec foi, raison et générosité.
Pourquoi ne pas prendre le temps ce dimanche de réfléchir à cette question, pour décider ce qu’il est juste de donner au Denier de l’Église ?
R. Bienheureux qui m’écoute et se met à mon école,
Lui qui garde jour et nuit ma Parole.
Bienheureux qui me suit, bienheureux le vrai disciple,
Le Royaume des cieux est à lui.
1. Bienheureux tous les pauvres de coeur,
Le Royaume est à eux.
Bienheureux les humbles et les doux,
Car la terre est à eux.
2. Bienheureux sont les coeurs affligés,
Ils seront consolés,
Bienheureux vos yeux remplis de pleurs,
Ils seront essuyés.
3. Bienheureux, si vos coeurs assoiffés
Cherchent la vérité,
Bienheureux, affamés de justice,
Vous serez rassasiés.
4. Bienheureux les miséricordieux,
Ils seront pardonnés,
Bienheureux ceux qui ont un coeur pur,
Car leurs yeux verront Dieu.
5. Bienheureux les coeurs réconciliés,
Artisans de la paix,
Bienheureux, car ils sont fils de Dieu,
Fils du Père des cieux.
6. Bienheureux ceux qui sont dénigrés,
Insultés pour mon Nom,
Bienheureux tous les persécutés,
Mon Esprit brûle en eux.
R2. Exultez, tressaillez, pleins de joie et d’allégresse,
Le Royaume des cieux est tout proche !
Exultez, tressaillez, je vous ouvre le chemin,
Le Royaume des cieux est à vous.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (B. Laplaize / G. Pradère)
© 2014, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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