En ces jours-là,
tout le pays d’Égypte souffrit de la faim,
et le peuple, à grands cris, réclama du pain à Pharaon.
Mais Pharaon dit à tous les Égyptiens :
« Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira. »
La famine s’étendait à tout le pays.
Alors Joseph ouvrit toutes les réserves
et vendit du blé aux Égyptiens,
tandis que la famine s’aggravait encore dans le pays.
De partout on vint en Égypte
pour acheter du blé à Joseph,
car la famine s’aggravait partout.
Les fils d’Israël, c’est-à-dire de Jacob,
parmi beaucoup d’autres gens,
vinrent donc pour acheter du blé,
car la famine sévissait au pays de Canaan.
C’était Joseph qui organisait la vente du blé
pour tout le peuple du pays,
car il avait pleins pouvoirs dans le pays.
En arrivant, les frères de Joseph
se prosternèrent devant lui, face contre terre.
Dès qu’il les vit, il les reconnut,
mais il se comporta comme un étranger à leur égard
et il leur parla avec dureté.
Il les retint au poste de garde pendant trois jours.
Le troisième jour, il leur dit :
« Faites ce que je vais vous dire,
et vous resterez en vie,
car je crains Dieu.
Si vous êtes de bonne foi,
que l’un d’entre vous reste prisonnier au poste de garde.
Vous autres, partez en emportant ce qu’il faut de blé
pour éviter la famine à votre clan.
Puis vous m’amènerez votre plus jeune frère :
ainsi vos paroles seront vérifiées,
et vous ne serez pas mis à mort. »
Ils acceptèrent,
et ils se disaient l’un à l’autre :
« Hélas ! nous sommes coupables envers Joseph notre frère :
nous avons vu dans quelle détresse il se trouvait
quand il nous suppliait,
et nous ne l’avons pas écouté.
C’est pourquoi nous sommes maintenant
dans une telle détresse. »
Roubène, alors, prit la parole :
« Je vous l’avais bien dit :
“Ne commettez pas ce crime contre notre jeune frère !”
Mais vous ne m’avez pas écouté,
et maintenant il faut répondre de son sang. »
Comme il y avait un interprète,
ils ne se rendaient pas compte que Joseph les comprenait.
Alors Joseph se retira pour pleurer.
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l’ovation.
Le Seigneur a déjoué les plans des nations,
anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
En ce temps-là,
Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres :
le premier, Simon, nommé Pierre ;
André son frère ;
Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ;
Philippe et Barthélemy ;
Thomas et Matthieu le publicain ;
Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ;
Simon le Zélote
et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission
avec les instructions suivantes :
« Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes
et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route, proclamez
que le royaume des Cieux est tout proche. »
Les disciples sont aujourd’hui envoyés en mission. Cet envoi est corrélé à l’épuisement des foules dont nous avons parlé hier : les disciples deviennent alors des « apôtres », c’est-à-dire des « envoyés » – envoyés pour répandre l’œuvre de vie du Christ, envoyés pour revivifier, soulager, purifier et guérir. On est apôtre de la vie, apôtre pour la vie. Toutefois, cette œuvre de vie semble ici paradoxalement restreinte : Jésus interdit expressément aux Douze d’étendre la mission au-delà d’Israël. Les païens ne peuvent-ils donc pas être soulagés et sauvés ? C’est l’ensemble de l’Évangile de Mt qui répond progressivement à cette question jusqu’à l’élargissement du salut à toutes les nations à la fin de l’Évangile (Mt 28). Pour commencer, le Seigneur est fidèle au peuple d’Israël, et se manifeste d’abord à lui pour l’adjoindre ensuite à l’annonce de son royaume à la multitude. Nous aussi, nous sommes dépositaires d’une promesse. Y sommes-nous fidèles pour assister le Seigneur dans son œuvre de vie ?
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