Le Seigneur Dieu dit :
« Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela
toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les amena vers l’homme
pour voir quels noms il leur donnerait.
C’étaient des êtres vivants,
et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux,
aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs.
Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux,
et l’homme s’endormit.
Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes,
puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme,
il façonna une femme
et il l’amena vers l’homme.
L’homme dit alors :
« Cette fois-ci, voilà l’os de mes os
et la chair de ma chair !
On l’appellera femme – Ishsha –,
elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu’un.
Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus,
et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
En ce temps-là,
Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr.
Il était entré dans une maison,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
mais il ne put rester inaperçu :
une femme entendit aussitôt parler de lui ;
elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ;
elle vint se jeter à ses pieds.
Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance,
et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.
Il lui disait :
« Laisse d’abord les enfants se rassasier,
car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
Mais elle lui répliqua :
« Seigneur, les petits chiens, sous la table,
mangent bien les miettes des petits enfants ! »
Alors il lui dit :
« À cause de cette parole, va :
le démon est sorti de ta fille. »
Elle rentra à la maison,
et elle trouva l’enfant étendue sur le lit :
le démon était sorti d’elle.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Cette syro-phénicienne est l’un des nombreux personnages de l’évangile qui bénéficie d’une guérison de Jésus, en l’occurrence l’exorcisme de sa fille. Mais plus que dans beaucoup d’autres passages, nous pouvons voir ici l’attitude de la femme qui dispose Jésus à accorder cette guérison. Plus précisément, cette femme a deux attitudes nécessaires et complémentaires : elle est humble et persévérante. La persévérance ne l’a rendue ni arrogante ni orgueilleuse et l’humilité ne l’a pas conduite à renoncer à sa demande. Le long dialogue entre Jésus et cette femme témoigne autant de ces deux attitudes, l’humilité et la persévérance. Il faut reconnaître que l’une et l’autre ne sont pas toujours faciles à accorder. Nous pouvons renoncer en prétextant l’humilité. Ou au contraire, notre insistance peut nous faire oublier ce que nous sommes réellement. De ces deux attitudes, laquelle puis-je demander aujourd’hui comme une grâce au Seigneur, autant dans ma prière que dans mes relations ?
1. Ô mon Bien-Aimé, Jésus, mon Seigneur,
Sur nos lèvres, ton nom est joie et douceur.
Et plus que tout, ta simple présence
Emplit nos cœurs d’une joie immense !
R. Jésus, Jésus,
Jésus, adoramus te.
2. À tous les affligés, mendiants du pardon,
Tu accordes sans fin la consolation
De reposer, las de leurs errances,
Sur ton épaule, dans la confiance.
3. Quel esprit peut saisir ta grande bonté ?
Et quelle hymne, ô Seigneur, pourrait te chanter ?
Mais tous les êtres aspirent vers toi,
Leur seule fin et leur seule joie !
4. Abaissé, tu t’es livré jusqu’à la croix,
À ta suite est ouvert un chemin de foi.
Tu nous appelles, heureux serviteurs,
À partager la joie du Vainqueur.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Wittal)
D’après Jesus, dulcis memoria, Oxford, XIIe siècle
Titre original (DE) : O liebster Jesu
© 2017, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4, 84503 Altötting
Traduction : © 2019, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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