En ces jours-là,
Juda et ses frères, les fils de Jacob,
avaient été ramenés devant Joseph.
Juda s’approcha de lui et dit :
« De grâce, mon seigneur,
permets que ton serviteur t’adresse une parole
sans que la colère de mon seigneur
s’enflamme contre ton serviteur,
car tu es aussi grand que Pharaon !
Mon seigneur avait demandé à ses serviteurs :
“Avez-vous encore votre père ou un autre frère ?”
Et nous avons répondu à mon seigneur :
“Nous avons encore notre vieux père et un petit frère,
l’enfant qu’il a eu dans sa vieillesse ;
celui-ci avait un frère qui est mort,
il reste donc le seul enfant de sa mère,
et notre père l’aime !”
Alors tu as dit à tes serviteurs :
“Amenez-le-moi : je veux m’occuper de lui.
Si votre plus jeune frère ne revient pas avec vous,
vous ne serez plus admis en ma présence.”
Donc, lorsque nous sommes retournés
auprès de notre père, ton serviteur,
nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur.
Et, lorsque notre père a dit :
“Repartez pour nous acheter un peu de nourriture”,
nous lui avons répondu :
“Nous ne pourrons pas repartir
si notre plus jeune frère n’est pas avec nous,
car nous ne pourrons pas être admis
en présence de cet homme
si notre plus jeune frère n’est pas avec nous.”
Alors notre père, ton serviteur, nous a dit :
“Vous savez bien que ma femme Rachel
ne m’a donné que deux fils.
Le premier a disparu.
Sûrement, une bête féroce l’aura mis en pièces,
et je ne l’ai jamais revu.
Si vous emmenez encore celui-ci loin de moi
et qu’il lui arrive malheur,
vous ferez descendre misérablement
mes cheveux blancs au séjour des morts.”
Joseph ne put se contenir
devant tous les gens de sa suite,
et il s’écria :
« Faites sortir tout le monde. »
Quand il n’y eut plus personne auprès de lui,
il se fit reconnaître de ses frères.
Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent,
et même la maison de Pharaon.
Il dit à ses frères :
« Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? »
Mais ses frères étaient incapables de lui répondre,
tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui.
Alors Joseph dit à ses frères :
« Approchez-vous de moi ».
Ils s’approchèrent, et il leur dit :
« Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu
pour qu’il soit emmené en Égypte.
Mais maintenant ne vous affligez pas,
et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu,
car c’est pour vous conserver la vie
que Dieu m’a envoyé ici avant vous. »
Dieu appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.
On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu’au jour où s’accomplit sa prédiction.
Le roi ordonne qu’il soit relâché,
le maître des peuples, qu’il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Sur votre route, proclamez
que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement :
donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre
à mettre dans vos ceintures,
ni sac pour la route,
ni tunique de rechange,
ni sandales, ni bâton.
L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez,
informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir,
et restez là jusqu’à votre départ.
En entrant dans la maison,
saluez ceux qui l’habitent.
Si cette maison en est digne,
que votre paix vienne sur elle.
Si elle n’en est pas digne,
que votre paix retourne vers vous.
Si l’on ne vous accueille pas
et si l’on n’écoute pas vos paroles,
sortez de cette maison ou de cette ville,
et secouez la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis :
au jour du Jugement,
le pays de Sodome et de Gomorrhe
sera traité moins sévèrement que cette ville. »
Depuis hier nous entendons le deuxième enseignement de Jésus dans l’évangile de Matthieu, un enseignement qui concerne la mission. Jésus donne des indications aux douze apôtres qu’il a choisis et qu’il envoie proclamer l’Évangile. Il leur donne aujourd’hui deux indications, qui peuvent nous être utiles également. La première indication nous invite à ne pas avoir peur de la pauvreté des moyens à notre disposition. Les disciples partent presque tout nus ! Si nous pensons n’être pas dans de bonnes conditions pour témoigner de l’Évangile, c’est là que nous sommes prêts ! La deuxième indication nous invite à discerner les portes qui sont ouvertes pour l’annonce. Il ne s’agit pas de forcer la porte d’une maison mais de repérer celle qui y est ouverte et d’y demeurer autant qu’il est utile. Quelles sont les portes ouvertes auprès de moi pour l’annonce de l’Évangile ?
R. Venez à moi, vous qui portez un fardeau.
Venez, vous tous qui peinez,
Et moi, je vous soulagerai.
Je suis le repos de vos âmes.
1. Mettez-vous à mon école,
Car je suis doux, je suis humble de cœur.
Prenez mon joug il est aisé
Et vous trouverez la paix.
Mon fardeau est léger !
2. Devant toi je tiens mon âme,
Comme un enfant dans les bras de sa mère.
Seigneur, mon âme espère en toi !
En silence et dans la foi,
J’espère le Seigneur !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Wittal)
Titre original (DE) : Kommt alle zu mir, die ihr beladen seid
© 2002, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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