En ces jours-là,
les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne
par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur
pour qu’il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse :
« Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie !
Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
En ce temps-là,
Jésus disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-il donc se donner la mort,
puisqu’il dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de ce monde ;
moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient :
« Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité,
et ce que j’ai entendu de lui,
je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS,
et que je ne fais rien de moi-même ;
ce que je dis là,
je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul,
parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus,
beaucoup crurent en lui.
Nous retrouvons, dans les paroles de l’évangile d’aujourd’hui, cette conjugaison de la très haute manifestation de Jésus avec sa parfaite humilité. À deux reprises, Jésus dit ce « JE SUIS » qui est une reprise de la révélation du buisson ardent. Jésus révèle clairement à ses auditeurs sa divinité, il est la présence de Dieu dans le monde. En lui, Dieu parle et agit sur la terre. Mais tout en révélant son identité, Jésus manifeste sa parfaite humilité : « je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. … Je fais toujours ce qui lui est agréable ». Nous retrouverons cette conjugaison lorsque Jésus, qu’il convient bien d’appeler maître et Seigneur, se met à laver les pieds de ses disciples. Aujourd’hui, nous pourrions, dans notre prière, contempler cette attitude de Jésus pour entrer nous-mêmes dans son humilité.
1. Je n’ai pas Seigneur un cœur hautain
Et devant toi mon regard se fait humble.
Je n’ai pas pris des voies de grandeur.
R. Espère Israël, espère dans le Seigneur
Maintenant et à jamais.
Espère Israël, espère dans le Seigneur
Maintenant et à jamais.
2. Mon âme est en moi, comme un enfant,
Comme un enfant dans les bras de sa mère.
Je tiens mon âme en paix, en repos.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (T. Petruccelli)
Titre original (IT) : Speri Israele
© 1990, Comunità dellEmmanuele Italia, Via San Cristoforo 29, 50023 Tavernuzze
© 2005, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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